La jeunesse

Il  y a peu se sont réunis ceux qui se désignent eux-mêmes comme les Jams, les Jeunes avec Macron, dont la création remonte aux débuts du mouvement lancé par l’actuel Président alors qu’il n’était encore que simple ministre dans le but de l’aider à parvenir au pouvoir. Ses fondateurs ont pris du galon, il fallait donc choisir un nouveau responsable. Selon la conception particulière de la démocratie que professe le chef de l’état, et qui a déjà servi pour la nomination de Christophe Castaner à la direction du mouvement, le nouveau dirigeant a été élu sans coup férir en étant le seul candidat.

Tête de livre

C’est décidé ! Cette fois, c’en est trop. Je vais faire comme tout le monde, je vais fermer mon compte Facebook ! C’est vrai quoi, y’en a marre de se faire sucer le sang et pirater ses données personnelles. Bon ! Les miennes, ce n’est pas trop grave, je ne détiens pas de scoop particulier et je ne suis pas un influenceur d’opinion. À la rigueur, je trouverais ça plutôt flatteur que l’on veuille à toute force connaître mes goûts à défaut de mes couleurs. Le présent blog en est d’ailleurs une vivante illustration, puisqu’il témoigne de ce fameux quart d’heure de célébrité que chacun pourrait escompter dans son existence, même la plus ordinaire.

L’espoir fait vivre.

On connait la formule, parfois utilisée dans des situations légères, même empreinte d’ironie, c’est un peu oublier qu’elle fait référence à une disposition de l’esprit humain, à attendre un futur bon ou meilleur ! Il est des événements où seul ce sentiment humain peut expliquer que l’on résiste à la destruction pure et simple de la vie. Comment expliquer autrement que des milliers, voire des millions de femmes, d’hommes et d’enfants plongés dans la barbarie, victimes des tragédies dont je faisais état dimanche dernier, se relèvent et coûte que coûte continuent le combat au moins pour leur survie ?

Télescopage

Alors que se tient en ce moment le procès des activistes de Tarnac, du nom de ce village de Corrèze où vivait une petite communauté de militants de la mouvance anarchiste, qualifiés dans un premier temps de terroristes, se déroulait un attentat perpétré au nom de Daesch, tout ce qu’il y a de plus réel et de plus meurtrier celui-là, dans la banlieue de Carcassonne. Cette mise en perspective donne un éclairage particulier à l’opération de propagande menée par le gouvernement de l’époque, dirigé par François Fillon sous la présidence de Nicolas Sarkozy.