Consultations

Ne cherchez pas, docteur, c’est la tête. Si le corps social est manifestement malade, la cause en est, comme souvent, à chercher dans les méandres du cerveau qui le dirige plutôt que dans les organes qui essaient de se débrouiller avec les contraintes extérieures. Le chef ayant parlé, c’est au tour du sous-chef de traduire dans les faits le remède imaginé par son supérieur. Car s’il en a donné le moins possible, ça coûte cher déjà. Par contre, ce qui ne coûte rien, en apparence du moins, c’est de discuter. Les gilets jaunes veulent donner leur avis ?

Recherche confiance désespérément

Ce sentiment, voire cet état, que tout individu connaît dès qu’il vient au monde. La première relation de confiance souhaitable étant celle qui lie un enfant à sa mère et plus généralement à son environnement. Que ce sentiment de hardiesse et d’assurance vienne à lui manquer, c’est toute sa construction qui va s’en trouver fragilisée, car c’est de cette sécurité accordée, que va naître la possibilité à prendre conscience de sa propre valeur, de ses capacités et de sa chance. Encore faut-il que la société ne lui ôte pas tout espoir de se construire un avenir !

Passages à l’acte

Aujourd’hui va se dérouler, bon gré, mal gré, le 5e acte d’une drôle de pièce de théâtre, dans laquelle les personnages n’ont pas toujours tenu le rôle auquel on pouvait s’attendre. Les acteurs en ont été pour la plupart des non professionnels, des amateurs, avec tout ce que cela comporte de positif, de fraîcheur, de spontanéité, mais aussi de négatif avec parfois des improvisations approximatives. Comme dans le théâtre classique, nous en sommes donc à 5 actes, 5 temps d’une narration dont on ne connait pas encore l’épilogue.

Pourquoi tant de haine ?

C’est la question, légitime, que je me suis posée, tout comme vous peut-être, en apprenant la décision du constructeur automobile américain Ford de fermer coûte que coûte son usine de Blanquefort près de Bordeaux, alors qu’une offre de reprise est présentée par le Belge Punch. En première analyse, ce choix est incompréhensible. Ford va devoir s’acquitter d’un plan « social » qui va lui revenir cher, sans contrepartie apparente. Pour les 850 salariés actuels, c’est une catastrophe. Les primes ne compenseront pas, et loin de là, la perte d’un salaire pour les 10 à 20 ans qui leur resteront avant leur retraite.