Je rêve d’une banque

« Je rêve d’une banque », qui me lâcherait la grappe au lieu de m’abreuver de publicités débiles. Une banque qui ne me demanderait pas de lui répéter que je l’aime quand je lui demande juste de faire son boulot. Une banque qui ne me dirait pas hello quand j’ai envie d’être peinard. Une banque qui ne me facturerait pas des frais exorbitants pour la moindre opération, même si c’est à la suite d’une erreur de sa part. Une banque qui ne prêterait pas qu’aux riches, tout en les aidant à dissimuler leur argent pour échapper au fisc. Je sais, je rêve.

Guerre ou paix

Je sais bien que l’histoire ne repasse jamais les plats, mais il lui arrive de bégayer. C’est pourquoi je n’ai pas trouvé très judicieux le choix de Munich pour engager des discussions multipartites au sujet de la situation en Ukraine et de la recherche d’une solution au conflit qui oppose les séparatistes russophones de l’est du pays, au pouvoir central de Kiev. Parce que ce n’est pas la première conférence de paix organisée dans cette ville et qu’il y a eu un précédent fameux connu sous le nom d’accords de Munich peu avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.

Les racines du mal

À quand remonte l’antisémitisme aujourd’hui si réactivé en Europe et en orient ? Le peuple juif s’est constitué en Judée, 1800 ans avant Jésus-Christ, il s’affirme comme le peuple élu de Dieu et il s’attire l’hostilité des peuples qui l’entourent et qui sont polythéistes.

300 ans avant Jésus-Christ, envahis par les Grecs, les juifs vivent avec leur oppresseur et apprennent d’eux le commerce. Quand on leur demande d’abandonner leur religion, ils se révoltent, devenus de dangereux concurrents commerciaux, on fait courir alors sur eux des calomnies relatives à leur culte et leurs mœurs ! Ils ont cependant eu le temps d’ouvrir des comptoirs en Espagne, en Gaule, dans les Indes et en Chine, exportant ainsi leur pouvoir économique.

Herboristerie

Il vous aura peut-être échappé une information selon laquelle l’état américain du Colorado se trouvait confronté à un dilemme inédit. Depuis qu’il a légalisé le cannabis et organisé sa vente, les recettes liées à cette activité ont explosé, au point de constituer une cagnotte relativement conséquente. D’une part, l’état prélève une taxe de 30 % sur le prix de vente, d’autre part, la demande en provenance des autres états, moins libéraux, ne cesse de croître. C’est ainsi que des « étrangers » viennent faire du tourisme d’un genre particulier à Denver, comme certains Européens dans les coffee shops hollandais.