Saint-Valentin

Nous sommes le 14 février et nul n’est censé ignorer que c’est la Saint-Valentin, une fête dont l’histoire mérite bien un détour. Des Valentins à l’époque de l’Empire romain, ce n’est pas ce qui a manqué : on donnait ce prénom pour attribuer de la valeur à l’individu. Parmi les trois prétendants les plus sérieux à la qualité de « vrai » Valentin, sanctifié pour l’occasion, on retiendra un certain prêtre du 3e siècle qui unissait clandestinement les couples quand l’Empereur Claude II, dit le cruel, avait interdit le mariage qu’il jugeait provoquer trop de réfractaires pour alimenter ses armées.

50 nuances de DSK

Le hasard de la programmation a voulu que le film tiré du best-seller à scandale sorte en plein procès du Carlton de Lille. Il semblerait que la sexualité soit moins explicite dans le film « 50 nuances de Grey » que dans les comptes rendus d’audience du procès, ce qui n’est pas le moindre des paradoxes. Si la prude Amérique a cru bon d’interdire le film aux mineurs de 17 ans non accompagnés d’un adulte, ce qui est peut-être le comble de la faux-culterie, l’Angleterre s’est bardée d’une interdiction classique aux moins de 18 ans, le Québec aux moins de 16 ans, tandis qu’en France, dès le douzième anniversaire, il est permis d’assister aux jeux érotiques entre adultes consentants.

Libérez Stéphane Tiki !

On ne parle plus que de Stéphane Tiki depuis que le Canard enchaîné a révélé que ce Camerounais de 27 ans, président des jeunes pop’, le mouvement qui regroupe les moins de trente ans à l’UMP, fraichement désigné par les instances de son parti, était en France depuis 10 ans sans posséder de titre de séjour. Embarrassé, Stéphane Tiki indique qu’il a demandé sa naturalisation, sans autre précision, mais a néanmoins décidé, après en avoir discuté avec son mentor, Nicolas Sarkozy, de se mettre en retrait de ses fonctions.

Mercredi, c’est Sarkozy

Le cauchemar du chroniqueur, c’est bien entendu la panne d’inspiration, l’actualité molle, le désert dans les faits divers, la grève des people. Heureusement, depuis le retour aux affaires du chef de l’UMP, le mercredi, mais aussi le lundi, le mardi, le jeudi, le vendredi ou le samedi, c’est Sarkozy. Avec lui, on n’est jamais déçu. Voyons la fournée du jour. D’abord, il y a eu ce dérapage incontrôlé à propos de la législative partielle du Doubs. Faute d’avoir tranché immédiatement, Sarkozy a laissé la cacophonie s’installer dans son parti et a même été mis en minorité dans sa propre formation. Impensable il n’y a pas si longtemps.