Hellas

Trois fois Hellas ! ont-dû se dire les dirigeants européens qui avaient parié sur une victoire du oui au référendum en Grèce, qui aurait entraîné une démission de l’empêcheur d’austériser en rond en imposant le modèle libéral, quoi qu’il en coûte au peuple grec. En répondant massivement non, les Grecs confortent le Premier ministre et envoient un signal en forme de camouflet à tous ceux qui ont tenté de détourner la question en la transformant en adhésion ou rejet de la construction européenne. Une position qui rappelle étonnamment la situation de 2005, quand tous les médias et toutes les soi-disant élites appelaient à approuver le projet de constitution européenne, en prédisant le chaos en cas de refus.

L’été de la « Polésie »

C’est ainsi que la petite fille de Pierre Desproges appelait les poèmes que la maîtresse leur apprenait pour la fête des Mères : « la maîtresse s’y connaît en Polésie ». Je ne chercherai pas, comme lui avec l’enfant, à vous apprendre comment rimer : « je m’appelle Marine, j’aime ma maman, elle est dans la marine comme c’est embêtant » ! Je propose juste cet été, après celui de l’herborisation, puis de l’évasion dans les îles, de visiter ou revisiter les poètes les plus connus ou totalement inconnus de vos services. La démarche semble aisée, et convenir tout à fait à l’humeur du temps, après presque un mois de mise au vert pour cause d’absence du chef, il faut bien que je me remette en douceur à mon clavier.

Barème

En France, il est en principe interdit de commenter une décision de justice. Cependant, le verdict prononcé dans le jugement de Dominique Cottrez présente la particularité d’être accueilli positivement par toutes les parties en cause, ce qui est rarissime, et mérite que l’on s’y arrête un moment. Cette ancienne aide-soignante de 51 ans comparaissait pour l’infanticide de 8 de ses nouveau-nés, à la suite de grossesses non déclarées. Elle encourait une peine de 18 ans de prison, ce qui a fait passer la condamnation à 9 années de réclusion pour une mesure de clémence.

L’Hydre islamiste

Vous me connaissez ? Je ne rate aucune occasion de parfaire votre culture générale tout en vous distraisant, treize ans et demi, comme le regretté Boby Lapointe. Aussi, quand j’ai lu que le Pentagone avait annoncé triomphalement avoir réussi à tuer un haut responsable de Daesh en Syrie, Tarek ben Tahar al-Awni al-Harzi, grâce à une frappe aérienne, je n’ai pu m’empêcher de songer au mythe grec de la fameuse Hydre de Lerne, dont Hercule devait débarrasser la contrée, dans le cadre de ses fameux travaux.