Tout est bien…

… qui finit bien. Voilà le curieux point de vue d’un présentateur de journal télévisé qui rapporte un fait divers pourtant dramatique pour ceux qui l’ont vécu. Que l’on en juge. Il s’agit du cas d’une enfant de quelques mois, enlevée à ses parents et placée depuis trois ans dans une famille d’accueil, parce qu’un médecin hospitalier l’a crue victime de mauvais traitements. La méprise est navrante, mais l’erreur peut être excusable. En effet, le corps du bébé était recouvert de bleus et traces de contusions, pouvant prêter à confusion.

Sectarisme

Je ne sais pas si l’on peut toujours dire avec Karl Marx que la religion est l’opium du peuple, ou, selon la variante de Jacques Prévert, que c’est du dross, un poison de son époque remplacé depuis par des cocktails de stupéfiants en constante évolution, mais de récents incidents me poussent à penser que les évolutions ne vont pas spécialement dans le bon sens. Laissons de côté les violences à l’évidence insensées des propagandistes de la guerre sacrée au nom d’un dieu vindicatif. Chacun conviendra de leur caractère dément et destructeur. Non, je veux parler de la pratique religieuse ordinaire, quand elle est dévoyée par une absence de discernement.

Si Mahomet…

Vous connaissez l’expression : si la montagne ne vient pas à Mahomet, Mahomet ira donc à la montagne. La formule pourrait s’appliquer à la crise grecque, où les points de vue semblent si divergents qu’il faudrait une sorte de miracle pour qu’ils s’accordent enfin. Mais c’est à un autre feuilleton qu’elle me fait penser. Voilà des mois que le tunnel du Chambon est fermé à la circulation, parce que la montagne qui le surplombe menace de s’effondrer. Les évènements ont semblé s’accélérer samedi dernier, au point que l’alerte a été lancée pour prévenir les riverains d’un éboulement géant imminent.

Un cyclisme crédible ?

Revoilà le Tour de France, qui mérite de moins en moins son nom, puisqu’il fait cette année la part belle aux voisins hollandais et belges, après avoir sillonné les campagnes européennes toutes ces dernières années. Après les aveux tardifs de Lance Armstrong, il est permis de se demander si les coureurs d’aujourd’hui ont renoncé aux pratiques frauduleuses destinées à leur donner un avantage décisif sur leurs adversaires, comme au bon vieux temps. On pourrait le croire puisqu’aucun scandale n’est venu récemment ternir la belle histoire d’un cyclisme « propre » que l’union cycliste internationale veut nous vendre au plus grand bénéfice des sponsors et des médias spécialisés.