Débattons…
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le jeudi 10 janvier 2019 10:25
- Écrit par Claude Séné
Dans les trous ! Oui, le grand débat national sur lequel Macron compte pour désamorcer la crise des gilets jaunes pourra se dérouler partout, y compris dans les « trous », ces petits villages ruraux qui font le charme de notre beau pays. Si vous voulez inviter vos amis et connaissances à discuter dans votre cuisine pour décider de l’avenir de la France, entre boites Tupperware et robot Thermomix, il vous suffira de demander un kit d’accompagnement et vous engager à ne pas détricoter les mesures déjà prises par le gouvernement. Il ne faut quand même pas exagérer.
Dommages collatéraux
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le mercredi 9 janvier 2019 10:58
- Écrit par Claude Séné
Le tsunami Houellebecq a tout emporté sur son passage. Son dernier roman s’arrache dans les librairies, et tout le monde a été informé de son jugement définitif sur Niort, une des villes les plus laides qui lui ait été donné de voir. Allez donc publier un bouquin en ce moment qui puisse lui faire concurrence, voire seulement exister dans le flot des sorties de la deuxième rentrée littéraire. Ne cherchez pas, il faut faire le buzz comme on dit joliment. La mouche du coche s’appelle Yann Moix et il n’a pas hésité à faire l’unanimité contre lui.
Il fait beau, là-haut ?
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le mardi 8 janvier 2019 10:55
- Écrit par Claude Séné
Vous avez peut-être entendu cette question adressée à une personne très grande de la part d’un individu de taille moyenne comme vous et moi. Une manière de prendre sa revanche sur une situation manifestement déséquilibrée en se payant la tête de quelqu’un qui vit dans une sphère à laquelle on n’a pas accès, dans les nuages. C’est apparemment le cas de Chantal Jouanno, ancienne ministre, et présidente de la Commission nationale du débat public, dont le salaire fait polémique depuis qu’il a été rendu public.
La violence des autres
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le lundi 7 janvier 2019 10:17
- Écrit par Claude Séné
Tout le monde condamne la violence… du camp opposé. Sur l’air du « tu me fais mal, c’est de ta faute », chacun rejette la responsabilité des violences sur l’autre. Lorsque la violence est exercée par le camp des institutions, elle change de nom. Les gendarmes et les CRS, quand ils reçoivent l’ordre de disperser les manifestants, préviennent les gens qu’ils vont désormais « faire usage de la force ». Les historiens du mouvement ouvrier ont régulièrement parlé de « violence institutionnelle » pour décrire le comportement de l’état qui amène à des soulèvements populaires.