Immigration : le psychodrame

Ou devrais-je plutôt dire : « la pantomime » ? Alors que certains journaux titrent encore sur la fausse confidence de la Première ministre qui aurait évoqué avec Bruno Retailleau, chef de file des Républicains au Sénat le retrait possible de l’article 3 de la future loi sur l’immigration, le patron de son parti dément formellement avoir reçu cette ouverture de la part d’Élisabeth Borne. Pire encore, Éric Ciotti a menacé sur France Inter de déposer et naturellement de voter une motion de censure si le gouvernement tentait de passer en force comme il en a pris la détestable habitude en engageant sa responsabilité au nom de l’article 49.3 de la Constitution.

Import-export

Comme chaque fois que le conflit israélo-palestinien s’est trouvé réactivé sur place, et c’est le cas actuellement, la crainte est forte de voir ces affrontements s’importer en France, que ce soit dans les banlieues ou dans les beaux quartiers. Cette nouvelle guerre ouverte déclenchée dans la bande de Gaza à l’initiative du Hamas en est une illustration, avec une particularité qui serait que les querelles franco-françaises semblent s’être invitées dans un débat déjà suffisamment compliqué. Il n’y avait pas moins de trois manifestations à Paris le week-end dernier qui rassemblaient les soutiens à Israël, ceux qui plaidaient pour les Palestiniens, et ceux qui récusaient toute forme de drapeau, réclamant uniquement un cessez-le-feu général.

La guerre humanitaire

Comme les trains, une guerre peut en cacher une autre. J’en veux pour preuve les déclarations des belligérants dans le conflit du Proche-Orient à propos des derniers développements des hostilités et surtout leur présentation à une opinion publique désorientée. Commençons par la bonne nouvelle, dont on manque cruellement depuis le début de cette nouvelle crise : la libération de deux otages israélo-américaines, une mère et sa fille, enlevées par les combattants du Hamas et remises à la Croix rouge internationale grâce à la médiation du Qatar, semble-t-il. On ignore encore s’il y a eu des contreparties, financières ou autres, mais les raisons officielles seraient d’ordre humanitaire.

Tous créatifs !

En tout cas c’est ce que clamait un slogan de 68 à la Sorbonne, en réclamant l’imagination au pouvoir !

Il est vrai qu’il existe un potentiel incroyable de milliers d’idées, à chacun son registre.

La créativité, c’est un enchaînement d’actions et de pensées, on réfléchit au problème, on le définit, on trouve des idées, on fait une pause, on apporte des détails, on finalise. Cela est valable dans beaucoup de domaines, artistiques, technologiques, organisationnels… La créativité commence dès l’enfance, un enfant créatif qui a confiance en lui, fait preuve d’inventivité, de curiosité, d’ouverture… il détourne l’usage d’un jouet, il fait parler son doudou, il invente des histoires… cela contribue à renforcer son identité, l’estime de soi, et facilite l’expression des émotions…