Le million symbolique

On a coutume dans les affaires de dommages et intérêts de montrer son désintéressement vis-à-vis de l’argent en ne réclamant qu’un euro symbolique à la partie adverse pour bien démontrer que l’on ne demande qu’une réparation morale d’un préjudice subi. Dans le cas de la Société Générale contre Jérôme Kerviel, cet euro symbolique s’est transformé en 1 million. Je sais, pour vous comme pour moi, c’est une belle somme, mais à l’échelon d’une banque aussi importante, c’est insignifiant. Les sommes brassées par la banque excèdent la vingtaine de milliards chaque année et génèrent un bénéfice de plusieurs milliards annuels, dont une grande partie est versée aux actionnaires sous forme de dividendes.

Porosité

Oui, vous avez bien lu, ce n’est pas une faute de frappe, c’est bien de porosité et non de morosité dont je vais vous entretenir aujourd’hui. Non que la morosité ambiante ne continue pas de nous donner des motifs de pessimisme, bien au contraire. Nous avons tout lieu de nous désoler d’apprendre, mais est-ce vraiment une surprise, que Marine Le Pen serait qualifiée pour le second tour des élections présidentielles dans tous les cas de figure, ou que les « chances » au sens américain de risques, de voir Donald Trump succéder à Barak Obama, ne sont pas nulles ?

La France en deuil

Quoi ? Christine Boutin avait donc raison en annonçant aussi sobrement que prématurément la mort de Jacques Chirac ? vous n’y êtes pas du tout. La mauvaise nouvelle du moment, c’est la séparation du couple préféré des Français, le plus glamour, le plus sexy, et qui avait le bon goût d’afficher une préférence pour notre beau pays et d’en vanter les mérites, un couple tellement uni que l’on en avait fait une marque sous le nom de « brangelina ». Et voilà que Brad Pitt et Angelina Jolie vont divorcer, comme de simples Mr et Mme Smith, qu’ils incarnèrent à l’écran.

Faut rigoler

Quel déconneur, ce Sarko ! toujours le mot pour rire. Auparavant, il faisait appel à des professionnels pour écrire ses vannes, mais depuis peu, on voit qu’il s’est pris au jeu et il se lance dans des improvisations dont on sent qu’elles ne sont pas tout à fait maîtrisées, mais qu’importe ! il a raison, faut rigoler avant que le ciel nous tombe sur la tête, faut rigoler pour empêcher le ciel de tomber. C’est quand même très rafraîchissant de constater que celui qui a exercé les plus hautes fonctions de l’état et qui aspire à les retrouver puise son inspiration dans les chansons d’Henri Salvador.