C’est en forgeant…

Que l’on devient Forgeois. Pas en fuyant les zones de combat d’Afghanistan ou d’ailleurs. L’accueil de migrants dans la commune de Forges-les-Bains a été fermement rejeté par la population représentée par un collectif dénommé avec humour « Forgeons l’avenir » qui se présente comme apolitique. Un collectif remarquablement organisé d’ailleurs, à l’origine de la manifestation qui s’est tenue samedi dernier pour protester contre l’accueil de 44 migrants dans un centre situé sur la commune. Outre les banderoles hostiles, qui représentent un certain investissement, les organisateurs ont réalisé un superbe logo figurant une famille type française avec un papa, une maman et deux enfants, qui m’a rappelé celui de la manif pour tous.

Amicalement vôtre

« Retrouvez vos amis sur Facebook », « vos amis vous attendent sur Tweeter », etc. Quels sont donc ces amis qui me font signe ? Le terme d’ami parait exagéré.

Qu’est-ce qu’un ami ? C’est quelqu’un avec lequel on a une inclination réciproque, pour lequel on a une sympathie durable, des affinités et des points communs, plus les points communs sont nombreux plus l’amitié peut devenir forte.

Le sentiment qui nous unit est un sentiment mutuel, il faut qu’il soit reconnu par les parties.

Politiquement correct

Le nouveau politiquement correct est arrivé. Et c’est de parler comme les « vrais gens », sans se préoccuper de dire des gros mots. C’est ainsi qu’une interview d’Alain Juppé refait surface, à l’occasion d’un reportage documentaire diffusé sur France 3. Le peut-être futur président, répondant à Frank Olivier Giesbert, explique qu’il emmerde ceux qui auraient peur de se faire chier avec lui. On connaissait le « parler-vrai » de Michel Rocard, place au « parler cru ». On en avait déjà eu un échantillon avec le « casse-toi, pauvre con » de Sarkozy, voilà que la pratique s’en généralise.

Héroïques Polonaises

Oui, héroïques Polonaises, qui sont descendues massivement dans la rue pour réclamer le retrait d’un projet de loi qui aggravait encore la pénalisation de l’avortement dans leur pays. Depuis 1993, une timide brèche dans l’interdiction totale de l’interruption volontaire de grossesse dans la très catholique Pologne, permettait l’avortement dans trois cas précis : un risque pour la santé de la mère, le viol ou l’inceste, ou une pathologie grave de l’embryon. C’était encore trop pour la frange la plus réactionnaire de la population, surreprésentée au Parlement et au sommet de l’état, dominé par des conservateurs eurosceptiques.