De la république et de la démocratie.

Déjà, quand le parti de Nicolas Sarkozy a pris pour nom « les Républicains », je me suis demandé si cela signifiait qu’il était exclu que tous les autres partis politiques français se réclament des principes de la république.

La bataille aux États-Unis entre le parti républicain et le parti démocrate est venue renforcer mon besoin de réfléchir à ces deux concepts qui apparemment pourraient s’opposer !

Bolloré les a tuer

Les journalistes de la rédaction d’ITélé, filiale de Canal plus qui appartient au groupe Vivendi dirigé par Vincent Bolloré, ont reconduit leur grève jusqu’à lundi prochain et rien ne semble indiquer une reprise possible de leur activité, tant la direction les traite par le mépris, refusant d’engager la moindre discussion sans même parler de négociation sur les raisons de leur colère. C’est d’ailleurs ce mode de management brutal qui est une des motivations de ce mouvement de protestation, peu fréquent dans la profession. L’élément déclencheur a été l’arrivée sur la chaîne d’information continue de Jean-Marc Morandini.

Les ploucs le saluent bien

« Hein ? mais non je ne l’ai pas dit ». Dans le célèbre sketch du Schmilblick de Coluche, son comparse, Martin Lamotte jouant le rôle de Guy Lux, s’exclame : « je vous rappelle que le schmilblick est un œuf, et un œuf ne fait pas de politique, voyons », avant de rectifier sans sourciller. C’est à peu près la mésaventure qui est arrivée à Nicolas Sarkozy qui aurait déclaré en « off » que son électorat, c’étaient des ploucs. Une information publiée dans l’Obs, reprise dans de nombreux médias et démentie par l’entourage du candidat.

Enfin !

Ce n’est pas trop tôt. On finissait par croire que cela n’arriverait jamais. Les téléscripteurs des agences restaient désespérément silencieux, quand enfin les nouvelles sont tombées. Comment ça, il y avait déjà eu des signes précurseurs les mois précédents ? Vous n’y êtes pas du tout. Je ne vous parle pas de la baisse historique du chômage de 1,9 % pour le mois de septembre dont tout le monde se fout, mais bien des premiers incidents pendant l’évacuation de la jungle de Calais. Rendez-vous compte. 800 journalistes du monde entier accrédités pour couvrir l’évènement et pas le moindre drame à se mettre sous la dent.