La taupe

On se souvient de l’affaire Guillaume, cet espion de la Stasi qui avait réussi dans les années 70 à infiltrer la chancellerie de la RFA jusqu’à devenir un des conseillers de Willy Brandt et avoir ainsi accès à des documents ultra-secrets pour le compte de l’Allemagne de l’Est. C’est la révélation de l’activité d’espionnage de Günter Guillaume qui entraînera la chute et la démission du Chancelier de l’Allemagne fédérale en 1974. Les journalistes d’investigation du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, ont fait encore plus fort, en recrutant comme source le président de la République en personne.

Interférences

Les électeurs de gauche seront-ils les faiseurs de rois de la primaire de la droite et du centre ? Certains semblent le penser, pour s’en réjouir ou s’en attrister. La tentation existe d’aller interférer dans le camp adverse pour favoriser la désignation de l’un ou l’autre candidat, ou faire barrage à l’un d’entre eux. Bien que les avis soient partagés. Pour certains, le réflexe est et demeure le « tout sauf Sarkozy ». Ils ont fait leur deuil d’une victoire de la gauche en 2017 et ils estiment, à tort ou à raison, que Juppé serait le « moins pire » des présidents de droite.

Vidéosurveillance

En préambule, je voudrais, une fois n’est pas coutume et un peu à la façon de Renaud découvrant le rôle des flics sur le tard, exprimer l’horreur de l’agression dont ont été victimes quatre policiers dans l’Essonne. Les assaillants avaient visiblement l’intention non seulement de casser du keuf, mais bien de leur faire la peau au moyen de cocktails Molotov jetés dans leur véhicule. Ils ont bien failli y parvenir et un des policiers est toujours dans un état très grave. De tels actes sont inqualifiables, quoi qu’on pense de la police et de la façon dont elle s’acquitte de sa mission dans certains quartiers.

Accueillir Poutine ?

François Hollande dit se poser encore la question. Le président russe doit venir la semaine prochaine à Paris pour l’inauguration d’une cathédrale orthodoxe au quai Branly au moment où les relations diplomatiques entre les deux pays se sont à nouveau tendues du fait de la crise humanitaire à Alep. Chacun des deux membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU a déposé une motion visant à rétablir la paix en Syrie, motions rejetées par les parties en présence. La France dénonce le bombardement systématique des quartiers encore tenus par les rebelles, y compris et spécifiquement les hôpitaux.