Tout doit disparaitre

Il paraît que le Front national, enfin, le Rassemblement national, puisque c’est le nom sous lequel Marine Le Pen a décidé de camoufler les « idées » défendues par ses militants et sympathisants depuis cet été, aurait du plomb dans l’aile. Je mentirais si je vous disais que je considère cela avec tristesse, et vous ne me croiriez pas de toute façon. On a l’habitude de citer Voltaire, qui aurait dit : « je ne suis pas d’accord avec vous, mais je me battrai pour que vous puissiez vous exprimer ». Premièrement, il semble que la citation soit apocryphe.

L’heure des comptes

 

 

 

Elle approche en ce qui concerne les affectations des nouveaux bacheliers. Vous vous souvenez des effets de manche et des grandes promesses qui avaient été faites aux futurs étudiants. Combien le gouvernement avait fustigé l’ancien système qui en était réduit à procéder à des tirages au sort pour départager les candidats dans les filières les plus demandées. Une situation scandaleuse en effet, qui instituait une sélection déguisée, faute d’avoir prévu en amont le nombre de places nécessaires pour accueillir correctement les étudiants, de façon à en décourager le plus possible.

Pas folle la guêpe ?

La démission surprise de la ministre des Sports, Laura Flessel, aura finalement été éclipsée, pour le moment, par le contexte de l’autre remplacement gouvernemental, celui de Nicolas Hulot par François de Rugy. Officiellement, l’ancienne épéiste, qui faisait sienne la devise du champion de boxe Mohammed Ali, qui disait voler comme un papillon et piquer comme l’abeille, part pour des raisons personnelles. Ce qui est strictement son droit, mais le mystère qui entoure ces raisons sur lesquelles, ni la ministre ni le pouvoir, ne souhaite communiquer, ne peut qu’accréditer des thèses révélées dans la presse.

On ne change pas une équipe qui perd !

Oui, je sais, une équipe qui gagne non plus. Donc, on ne change jamais. Eh bien, c’est un peu ça. Je présente mes excuses anticipées aux réfractaires au football, mais c’est la métaphore qui me parait illustrer le mieux le mini remaniement auquel nous venons d’assister. Alors voilà. Le sélectionneur Macron avait retenu une équipe de ministres pour mettre en œuvre son plan de jeu. Pour être franc, il faut bien admettre que dans le nombre il y avait quand même quelques « pieds carrés » comme disent les footeux, mais on fait avec ce que l’on a.