Bien le bonjour

M. de La Fontaine, que vous me semblez beau, si votre ramage s’accorde à votre plumage, vous êtes le fabuliste le plus célèbre du XVIIe siècle !

Après vous avoir enchanté comme une cigale (je l’espère) l’été dernier, avec la vision des femmes de nos plus grands dramaturges classiques, je vais vous faire danser avec celui qui complète ce panel prestigieux, Monsieur Jean de La Fontaine lui-même, justifiant la formule mnémotechnique célèbre pour jeunes écoliers : une corneille perchée sur la racine de La Bruyère Boileau de La Fontaine Molière.

Cachez ces morts que je ne saurais voir

Le cliché a fait le tour de la planète Internet en quelques heures. On y voit un père et sa fille de 2 ans, noyés au bord d’un fleuve, allongés sur la berge, se tenant encore par les épaules. Une image-choc, difficilement soutenable, qui rappelle celle du petit Syrien, Aylan, retrouvé mort lui aussi sur une plage turque, et qui avait contribué à la prise de conscience de l’atrocité du conflit qui poussait des populations entières sur les chemins de l’exil.

Jusqu’au bout de la nuit

Que s’est-il passé exactement dans la nuit du 21 au 22 juin à Nantes ? Ce devait être une soirée organisée à l’occasion de la fête de la musique. 10 camions de son avaient pris place dans un quartier désert de friches industrielles pour diffuser un concert de musique techno. À l’arrivée, 14 personnes ont dû être repêchées dans la Loire où elles étaient tombées, dans des circonstances que l’enquête devra déterminer, et un jeune homme de 24 ans est porté disparu, probablement noyé, bien qu’on ne dispose d’aucun témoignage précis.

Ça n’en finira donc jamais ah la la ah la la

C’est ce poignant cri du cœur que poussait Pierre Desproges à propos de je ne sais plus quoi, et qui possède l’immense avantage de pouvoir être placé dans n’importe quelle circonstance. En l’occurrence, je voudrais l’utiliser pour commenter la sortie du dernier ouvrage de Nicolas Sarkozy, sobrement intitulé « Passions » dans lequel il s’étend longuement, parait-il, sur les raisons qui pourraient le pousser à faire un retour en politique après n’en être jamais parti, malgré les rebuffades de militants ingrats.