L’été sera chaud

Du côté de la météo, c’est déjà parti. Après l’épisode de canicule du mois de juin, où des records de température depuis que les relevés existent ont été battus, les phénomènes orageux se succèdent, avec de violentes averses de grêle, qui font des dégâts considérables dans les vignes et les vergers notamment. Une nouvelle occasion de constater que les agriculteurs sont peu ou mal assurés, tant les marges dégagées par leur activité sont faibles et les primes élevées. La plupart renoncent à s’assurer et croisent les doigts. Bien qu’on ne puisse pas faire de lien de causalité directe entre le réchauffement climatique et la dégradation des conditions météo, il faut s’attendre à la multiplication de ce genre d’épisode.

Le homard l’a tuer !

C’est vraiment trop z’injuste. C’est en substance la ligne de défense de Calimero de Rugy, innocent comme le poussin qui vient d’éclore, épinglé par Mediapart pour ses dîners fastueux à l’hôtel de Lassay, du temps qu’il était président de l’Assemblée nationale. S’il s’était contenté de pâté Hénaff avec de la limonade, comme dans les agapes de mon enfance bretonne, il aurait pu s’en tirer. Mais il a fallu assouvir ses goûts de luxe et ceux de son épouse clinquante en se faisant servir du homard géant accompagné d’un château Yquem, ce qui, en plus d’être fort coûteux, est une faute de goût.

Salut l’artiste !

À la question profession ? Bernard Tapie répond : acteur. Comme souvent avec lui, ce n’est qu’un demi-mensonge, ou une demi-vérité, comme il vous plaira. Personnellement, j’aurais plutôt dit « comédien », à la nuance près qu’il est l’homme d’un seul rôle, le sien, même lorsqu’il monte sur les planches d’un théâtre pour l’interpréter. Et dans la vie, personne ne peut l’incarner mieux que lui. Il a livré devant la 11e chambre correctionnelle peut-être sa meilleure prestation, et probablement la dernière.

Qu’ils mangent de la brioche !

Ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche ! Ce fameux conseil a été attribué à Marie-Antoinette. Il aurait été prononcé pendant la disette de 1789, et illustrerait le grand écart entre les grands de ce monde et le peuple soumis aux restrictions. Si nous ne subissons plus les grandes famines de nos jours, du moins dans nos pays dits développés, nous ne sommes pas à l’abri de toutes les pénuries. Et il en est une parfaitement scandaleuse, c’est le manque de disponibilité de certains médicaments de première nécessité.