Happy Birthdays

Allesgut zum geburstag, Feliz cumpleanos, bueno compleanno, shêngri knàilé… d’abord pour les 110 ans de la proposition de la journée internationale des droits de la femme, par la conférence internationale des femmes socialistes en 1910. 7 ans plus tard, à la suite des grèves des ouvrières de Saint-Pétersbourg, le 23 février selon le calendrier julien, le 8 mars selon le calendrier géorgien (qui sera aussi considéré comme le premier jour de la révolution bolchevique) la tradition de cette journée se met en place. Après 1945, ce sera une tradition dans le monde entier socialiste.

Inexorable

S’il est une chose que l’on ne peut pas dénier à Emmanuel Macron, c’est bien sa connaissance lexicale approfondie, dont il ne manque jamais une occasion de l’étaler, au point de déconcerter une partie de la gent journalistique dont la vacuité de la culture générale me sidère et parfois même m’atterre. Tel par exemple ce sympathique presque quadra de France 5, Maxime Switek, qui a avoué sans détour avoir découvert le mot calembredaine tout récemment. Ou encore le nouveau maitre à penser de la jeunesse, Yann Barthès, qui compense dans Quotidien avec une naïveté désarmante, des lacunes linguistiques franchement déroutantes.

Le calvaire de Séverine

Séverine ? Quelle Séverine ? Ah ! l’ingratitude des médias, la roche Tarpéienne si proche du Capitole, l’oubli dans lequel toute chose humaine finit par tomber… enfin, Séverine, quoi ! Séverine Servat de Rugy, la femme de, celle qui se taisait depuis juillet 2019, quand son mari, François, a été poussé à la démission après les révélations de ce que l’on a appelé alors le « homard gate ». Elle revient, et elle n’est pas contente. Elle le fait savoir et y consacre le plus clair de son livre, la marche du crabe, dont les « bonnes feuilles » sont publiées dans « Elle ».

Le péril vieux

Les primaires du parti démocrate battent son plein, et les candidatures sont en passe de se décanter depuis le « super mardi » où les électeurs de 14 états devaient départager les rescapés de la course à l’investiture. Et le slogan à la mode semble être de dire : « place aux vieux ! » Pour affronter le président sortant, lui-même âgé de 73 ans, les démocrates vont devoir choisir entre l’ancien vice-président de Barack Obama à ma droite, Joe Biden, 76 ans, et le « socialiste », suprême injure aux USA, Bernie Sanders, 77 ans, à ma gauche.