Pas vu pas pris

Avant-hier, samedi 3 août 2019, était le 215e jour de l’année, et aux États-Unis se déroulaient les 250e et 251e tueries de masse depuis le 1er janvier. Un rythme infernal qui est malheureusement solidement installé depuis fort longtemps dans un pays supposé civilisé, qui n’est officiellement en guerre avec personne. Cette fois le terme de terrorisme intérieur a été avancé, et les thèses des suprématistes blancs ont été dénoncées. L’émotion a été vive dans tout le pays, à l’exception du président Trump, d’un calme olympien, qui attribue ces massacres à une maladie mentale.

Grenouillades

« Les grenouilles qui demandent un roi »

Les Grenouilles, se lassant
De l’état Démocratique,
Par leurs clameurs firent tant
Que Jupin les soumit au pouvoir Monarchique.
Il leur tomba du Ciel un Roi tout pacifique :

Ça urge !

Le phénomène n’est pas nouveau, mais il s’amplifie. Un « patient », très patient, a passé cinq jours sur un brancard dans un service d’urgence, faute de place dans le service de l’hôpital qui aurait dû l’accueillir. Les urgences sont saturées dans toute la France, et les services se mettent en grève les uns après les autres dans l’indifférence de la ministre de tutelle, Agnès Buzyn, qui estime que la plus grande urgence de l’été c’est d’attendre la rentrée avant toute concertation avec les professionnels concernés.

Qui casse paye

EDF vient d’être condamnée à une amende record de 1,8 million d’euros pour des retards de paiement vis-à-vis de ses fournisseurs, souvent des PME ou des TPE, dont elle met l’existence même en péril, faute de trésorerie suffisante. Selon le gouvernement, cette sanction s’inscrit dans une démarche visant à faire peur aux grands groupes mauvais payeurs pour qu’ils améliorent leurs pratiques. Il s’agit d’une stratégie désignée en anglais par « name and shame », faire honte à ces groupes en les nommant. Une traduction anglo-saxonne d’un phénomène réel de baisse des ventes due à une publicité négative.