Bla bla bla

Un Chat, nommé Rodilardus
Faisait des Rats telle déconfiture
Que l’on n’en voyait presque plus,
Tant il en avait mis dedans la sépulture.

Plus c’est gros

Plus ça passe. On se souvient du gros mensonge du jeune Antoine Doisnel dans le film de Truffaut, les quatre cents coups, qui déclare sans broncher au directeur de l’école que s’il est en retard, c’est parce que sa mère est morte, s’attirant instantanément la bienveillance et la commisération de l’enseignant, tout gêné de son manque de tact bien involontaire. L’élève Jaïr Bolsonaro a encore des progrès à faire pour approcher, sinon égaler son modèle dans le mensonge organisé. Il coche bien la case culot et imagination débordante, mais il lui manque l’accent de vérité d’un bon menteur.

Arrêtez ! arrêtez d’empoisonner les enfants !

Et accessoirement les adultes. C’est en substance le sens de l’arrêté municipal qui a été pris par le maire de la petite commune de Langouët en Ille-et-Vilaine et qui interdit l’utilisation de pesticides, et notamment du glyphosate à moins de 150 mètres des habitations, ou des locaux commerciaux ou de bureaux. La toute nouvelle ministre de la Transition écologique, Élisabeth Borne n’a pas pu faire autrement que de prendre acte de la volonté de l’édile de défendre la santé de ses administrés, mais on sent bien que c’est à contrecœur.

Réconciliation

C’est le terme utilisé récemment par le président Macron en évoquant les séquelles des crises qui ont marqué les derniers mois de son quinquennat, notamment les multiples questions soulevées par les gilets jaunes auxquelles il a cru apporter des réponses en s’appuyant sur les débats organisés avec l’aide d’une minorité qui lui est restée favorable. Le mot n’est peut-être pas si bien choisi que cela. Il m’a évoqué immédiatement une étape dans une procédure bien particulière : l’audience de conciliation, destinée à vérifier que les deux époux sont bien décidés à se séparer, ce qui se traduit par une ordonnance de non-conciliation.