Petits calculs entre faux amis

On peut être un génie en Mathématiques et ne rien comprendre à l’Arithmétique électorale. Cédric Villani a décidé contre vents et Macron de s’accrocher à sa candidature à la mairie de Paris, malgré les sondages qui ne le créditent que de 10 % des intentions de vote. Ce faisant, il saborde le peu de chances qui restaient à son petit camarade de parti, avec lequel il semble n’avoir aucune envie de passer des vacances et partager encore moins d’affinités électives. J’imagine que dans le camp de la maire sortante on boit du petit lait, bien que rien ne soit encore gagné.

Du nouveau à l’Est

Dans la famille Corona, je demande le virus. Beaucoup moins sympathique a priori que la marque de bière préférée de l’ancien président Chirac, ou du format de cigare le plus populaire, ni trop gros, ni trop petit, le virus nCoV 2019 présente une forme circulaire à l’examen microscopique, comme celui du plus connu de ses prédécesseurs, celui du SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) qui a fait des centaines de morts en 2002 et 2003. Dans les deux cas, le péril est venu de la Chine, et je vous épargne les jeux de mots sur la couleur jaune ou l’empire du Milieu.

Avez-vous du nez ?

Au sens propre comme au sens figuré… quel rapport avez-vous avec cet appendice organe de l’olfaction, que Cyrano décrit dans sa célèbre tirade !  « C’est un roc, c’est un pic, c’est un cap, que dis-je, c’est une péninsule… » ou celui de Cléopâtre dont Pascal disait « s’il avait été plus court, la face du monde en aurait été changée » ?

Moi je n’ai jamais aimé le mien parce qu’il me rappelait celui, énorme, de mon père et aussi parce que dans mon enfance on m’a souvent menacé de me l’amputer si je continuais à y mettre les doigts, cela contribuait à me le rendre dangereux.

Confidence pour confidence

Confidences était un journal de la presse dite du cœur, fondé dans les années 1937 ou 38, basé sur les potins et les histoires « vraies » de ceux que nous appelons désormais les people. C’est Pierre Desproges, je crois, qui disait de lui : « Confidences, le seul journal qui ne tache pas le poisson », pour souligner le fait qu’il était beaucoup lu par les harengères qui s’en servaient ensuite sur le marché. Avec d’autres titres de la presse à scandale, il va paraitre jusqu’en 1986 et distraire le bon peuple de ses préoccupations terre à terre.