La couleuvre Pompidou

Pompidou une couleuvre ? Quèsaco ? Patience, j’y viendrai tout à l’heure. Emmanuel Macron a rendu depuis l’Élysée un hommage appuyé à l’ancien président Georges Pompidou, à l’occasion du cinquantième anniversaire de son élection, en soulignant les points communs qu’il possédait avec lui et en semblant s’inspirer des principes de son action. De quoi surprendre bien des observateurs, à commencer par moi. En effet, mis à part le fait que les deux hommes sont passés par la banque Rothschild, leur ressemblance ne saute pas aux yeux. Ce qui semble fasciner Emmanuel Macron, c’est que son prédécesseur ait réussi à se faire passer pour un paysan, tout en vivant comme un bourgeois.

Docteur Folamour et Mister Trump

Oups ! he did it again ! Lorsque Donald Trump a été élu président des États-Unis d’Amérique, contredisant tous les pronostics des personnes sensées, les pires craintes ont été soulevées. On s’attendait à toutes les catastrophes possibles imputables à son tempérament colérique et à son orgueil démesuré. Et puis, malgré quelques décisions aussi dommageables à son propre pays qu’aux autres états, on avait fini par espérer que son entourage et son administration le dissuaderaient de provoquer le pire, c’est-à-dire un conflit plus ou moins généralisé où se trouveraient embarqués malgré eux des états à l’échelle mondiale.

Tout le monde il est beau…

… tout le monde il est gentil. Vous vous souvenez peut-être de ce film de Jean Yanne sorti en 1972, où le réalisateur se livrait à un réjouissant jeu de massacre du milieu journalistique qu’il connaissait de l’intérieur. La radio créée par l’ex-journaliste Gerbert y décidait de ne plus faire de publicité sans avoir testé préalablement les produits pour vérifier leur conformité avec les promesses du fabricant. Le rôle du testeur en chef était tenu par un Daniel Prévost plus vrai que nature et on le voyait au fur et à mesure du film arborer une mine de plus en plus catastrophique du fait de l’ingestion de produits alimentaires dangereux.

La saison du melon

Elle a commencé, mais pour certains hommes politiques, elle dure toute l’année. C’est ainsi que je suis tombé par le plus grand des hasards sur un échange, ma foi bien instructif, mais pas pour les raisons qu’imaginaient les protagonistes, entre Luc Ferry, ancien ministre de droite, et Romain Goupil, ancien révolutionnaire et nouveau prosélyte du libéralisme sauce Macron. Sur le plateau de LCI, on ne voyait pas les chaussettes et l’état des chevilles de chacun, mais je peux vous certifier que les têtes rentraient à peine dans le cadre, tant leur ego était hypertrophié.