Aux normes citoyens

Tous ces critères qui définissent des caractéristiques conformes à la majorité des cas, et conduisent à des moyens considérés comme une règle à suivre.

Tout ce qui rentre dans la norme est normal, tout ce qui s’en écarte est anormal. Être hors normes c’est être dans la marge, déviant… La norme peut être alors considérée comme un principe discriminatoire, auquel se réfère un jugement de valeur, elle appelle le dédain, l’indifférence, la réprobation et au plus haut point la persécution, la mise à l’écart, l’ostracisme, pour tous ceux qui ne la respectent pas. Cela est vrai des normes sociales qui assurent la régularité de la vie en société qui fait partie de la condition humaine.

« Steaks » hachés

Hachés, ça, on en est sûr. Mais steaks, ça reste à démontrer. Recherche du profit maximum sur le dos des plus démunis, c’est aussi une certitude, et c’est choquant, évidemment. 780 tonnes de soi-disant steaks ont été écoulées par une société française auprès d’organisations caritatives : les banques alimentaires, la Croix rouge, le Secours populaire et les Restaurants du cœur. Petit problème, pour gagner plus, la viande a été remplacée par des sous-produits de l’abattage, peau, tendons, poils, j’en passe et des pires, ainsi que du soja et de l’amidon pour imiter l’aspect du steak.

Mais taisez-vous !

C’est ce que l’on a envie de dire en écho à l’auteur de cette célèbre apostrophe, Alain Finkielkraut, lorsqu’il croit de son devoir de nous faire part de son avis dispensable sur la coupe du monde féminine de football et son désintérêt pour les sports quand ils sont pratiqués par l’autre sexe. Qu’il lui soit indifférent que les filles pratiquent à haut niveau un sport dont on devine qu’il lui parait réservé aux hommes ne me dérangerait pas s’il ne m’imposait pas son avis, dont je me fous éperdument, par médias interposés.

Le jour D

Les cérémonies de commémoration du débarquement allié en Normandie se sont déroulées en présence des vétérans, je devrais dire des survivants. 75 ans après, ils ne sont plus que quelques centaines parmi les plus jeunes des soldats américains, anglais ou canadiens, mais aussi belges, luxembourgeois, australiens, etc. sans oublier les 177 parachutistes français du commando Kieffer. Beaucoup d’entre eux, qui ont à présent entre 90 et 100 ans, s’étonnent d’être encore en vie et ne sont pas certains d’être en mesure d’assister aux prochaines festivités. C’est en quelque sorte une page qui se tourne.