Dingue de pognon

Quand les Français ont été avisés des « cadeaux fiscaux » que le gouvernement avait l’intention de leur octroyer, les économistes ont été surpris de constater qu’ils ne se précipitaient pas dans les magasins pour dépenser cette manne inattendue tombée du ciel. Bien au contraire, leur réflexe a été de mettre cet argent, pour ceux qui le touchaient effectivement, sur leur livret, pour grossir un peu leur épargne dite de précaution, cette somme plus ou moins importante selon ses revenus, que l’on garde pour parer aux coups durs. Et la première explication avancée par les spécialistes, c’est qu’ils s’attendaient à ce que l’état reprenne de la main droite ce qu’il semblait avoir lâché de la main gauche, si tant est qu’il en ait une.

Les enfants de la honte

Nous ne rêvons pas. Nous sommes bien dans un pays qui se veut être l’inventeur des droits de l’homme et du citoyen. Un pays riche, la 7e puissance mondiale en termes de produit intérieur brut. Un des pays où l’espérance de vie est la plus forte, et où il fait bon vivre, du moins pour ceux qui en ont les moyens. Et cependant, un pays rappelé à l’ordre humanitaire par la Commission nationale consultative des droits de l’homme et le Défenseur des droits au sujet des enfants de djihadistes, rapatriés au compte-goutte depuis les camps de réfugiés en Syrie.

Les histoires d’A.

« Les histoires d’A. Les histoires d’A. Les histoires d’amour finissent mal, en général » chantaient les Rita Mitsouko en 1986. Croyez-le ou non, les histoires d’argent aussi. Oh ! au début, c’est souvent comme un mariage, tout nouveau tout beau. On entend beaucoup parler des fiançailles de Renault avec le groupe italo-américain Fiat-Chrysler, comme si l’entreprise française n’était pas déjà mariée avec le japonais Nissan, faisant même un ménage à trois avec Mitsubishi. Il est vrai que le couple franco-japonais bat sérieusement de l’aile depuis quelque temps et que la polygamie est monnaie courante dans ce milieu dissolu.

C’est celui qui dit qui y est

Je n’ai pas eu le privilège douteux d’assister en direct à la bagarre de chiffonniers, pardon de voyous, qui a eu lieu sur TF1 dimanche soir entre Daniel Cohn-Bendit et Gilbert Collard, pas plus capables l’un que l’autre de maitriser leurs nerfs pour nous offrir le spectacle pitoyable de la politique quand elle se vautre dans le caniveau. Heureusement, ou malheureusement, les occasions de rattrapage ne manquent pas et la presse s’est fait un large écho de leur altercation. Il est assez facile de retrouver des enregistrements de leur violente dispute.