Déflagration

Benjamin Griveaux, comme vous le savez sûrement si vous n’habitez pas la planète Mars, a annoncé le retrait de sa candidature à la mairie de Paris à la suite de la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo « à caractère sexuel » selon la terminologie adoptée par les médias, initialement adressée à une femme qui n’est pas la sienne. Aucun caractère délictueux, donc, l’adultère, s’il était avéré, n’étant pas puni par la loi. C’est au contraire le diffuseur, en l’occurrence un activiste d’origine russe qui sera sans doute poursuivi pour cette divulgation de la vie privée sans le consentement de l’intéressé.

Non, mais halo, quoi

On ne va pas bouder son plaisir de constater une embellie sur le front du chômage. Jusqu’au Premier ministre, Édouard Philippe, que l’on peut pourtant considérer comme un ouvrier de la 25e heure en la matière, qui n’a pas hésité à afficher sa satisfaction devant la baisse du chômage dans laquelle son rôle n’apparait pourtant pas comme prépondérant. Déjà, il est assez difficile de déterminer dans quelle mesure l’action volontariste d’un gouvernement exerce une influence sur cette conjoncture. On se souvient de la course désespérée de François Hollande pour inverser la courbe du chômage.

Comédie musicale

Patrick, Patrick outragé, Patrick brisé, Patrick martyrisé, mais Patrick libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours de ses avocats, avec l’appui et le concours de la France tout entière : c’est-à-dire de la France qui se bat. C’est-à-dire de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle. Accueilli à sa sortie par la reine des neiges, Isabelle, elle aussi libérée, délivrée, mais qui n’a pas promis de ne plus jamais mentir.

Détournement

Pendant une période assez longue, les groupes qui voulaient faire parler d’eux s’en prenaient au transport aérien et détournaient les avions de leur destination après en avoir pris le contrôle. Les détecteurs de métaux et les précautions prises par les compagnies ont permis de faire pratiquement disparaître cette pratique. Pourtant, j’ai la très nette impression que le président de la République considère que l’appareil de l’état est son bien personnel et qu’il peut en disposer à sa guise, nonobstant les souhaits des passagers, les Français, qui se demandent parfois s’il est bien qualifié pour piloter leur destin.