Quoi de nouveau dans le vaste monde

Depuis mon billet du 5 novembre 2017, sous le titre « non non rien n’a changé, tout a continué… » ?

Hélas, tout a encore continué, mais en s’aggravant !

À l’Est, comme le rappelait le webmaster récemment, la guerre en Syrie est de plus en plus insoutenable, le sanguinaire Bachar al-Assad soutenu par la Russie et l’Iran n’a aucun scrupule à utiliser les armes chimiques contre les civils, bombardant jour et nuit Idleb le dernier bastion des rebelles, provoquant un exode de 800 000 personnes…

Oh punaise !

L’Assemblée nationale a commencé l’étude du projet de loi sur la réforme des retraites et les amendements des députés. La tâche s’annonce longue, et peut-être impossible, car les opposants au texte ont déposé pas moins de 40 000 amendements, et continuent à demander l’examen de sous-amendements au fur et à mesure de l’avancement des travaux. Après plusieurs jours de séances presque ininterrompues, les députés en sont toujours à l’article un d’une loi qui en comprend 65. Majorité et opposition se renvoient la balle, en rejetant l’enlisement des travaux sur la partie adverse.

La vie est belle

Dans son film de 1997, Roberto Begnini imagine l’histoire d’un père qui invente une fable pour son fils afin de lui faire croire que le camp de concentration dans lequel ils sont détenus n’est rien d’autre qu’un centre de vacances et de loisirs où tout le monde joue, fait semblant d’être méchant, mais en réalité, c’est pour rire. Il faut simplement jouer le jeu et tout ira bien. Tout le monde a pensé à cette fiction quand a commencé à circuler une vidéo, bien réelle celle-là, d’un père et sa fille de 3 ans, pris sous les bombes en Syrie.

La monarchie républicaine

Elle a été évoquée à plusieurs reprises au cours de la cinquième république, et ce, depuis sa fondation, avec comme chef de file le général de Gaulle, dont l’exercice solitaire du pouvoir renforçait cette impression. Le Canard enchaîné avait même créé une rubrique régulière pour relater les faits et gestes des flatteurs, intitulée « la cour ». De ce point de vue, les choses n’ont guère changé, si ce n’est que nous avons troqué un personnage historique, malgré tous ses défauts, pour un petit monsieur imbu de sa personne, propulsé par des vents improbables au sommet de l’état.