C’est trop inzuste !

Tout le monde connaît la formule par laquelle le poussin noir Calimero, affublé d’une moitié de sa coquille sur la tête, exprime son sentiment général sur une vie difficile. La crise du coronavirus est une nouvelle illustration des inégalités criantes de nos sociétés, dans lesquelles la France ne fait pas exception. Loin d’être tous égaux devant la maladie et la mort, nous sommes frappés de façon différentielle, et les plus pauvres sont les premières victimes. Ils sont plus touchés par le virus parce qu’ils manquent d’information et de moyens de se protéger.

Les « petits caïds »

Si l’on en croit Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, l’attaque spectaculaire du commissariat de Champigny-sur-Marne à coups de barre de fer et de tirs de mortiers d’artifice serait le fait de « petits caïds, qui n’impressionnent personne ». Déclaration maladroite s’il en est puisqu’elle suggère que la République, et tous les moyens dont elle dispose seraient impuissants à prévenir des actes de violence de la part de personnages aussi peu redoutables, et serait incapable de les mettre sous les verrous après qu’ils aient commis leurs exactions.

N’oublions pas les déesses (1)

Dans la mythologie grecque et romaine, les figures féminines n’ont pas été en reste. Déjà, parmi les 12 dieux principaux, on ne compte pas moins de 5 déesses majeures. Toutes ont eu des rapports ou des liens très étroits avec les dieux pour lesquels elles ont souvent été des sujets de désirs amoureux, autant que des adversaires de pouvoir et parfois victimes de leur violence !

Le dessous des cartes

Après le « silence radio » que j’évoquais ici même mercredi dernier sur la libération prochaine de Sophie Pétronin, Française détenue en otage au Mali, c’est le tintamarre médiatique qui s’est installé sur toutes les antennes, y compris celles qui s’étaient bien gardées de dire quoi que ce soit jusque-là. Quant aux autorités françaises, elles n’ont fait leur réapparition qu’une fois l’humanitaire rapatriée sur le sol français, et encore, le président de la République et le ministre des Affaires étrangères se sont contentés de faire acte de présence, sans prendre la parole.