Circulez, il n’y a rien à voir

Depuis le temps que les femmes réclament une égalité dans le traitement, d’abord au sens financier du terme, mais aussi dans celui de la considération de leurs revendications spécifiques, un début de réponse leur a été apporté samedi dernier. Des organisations féministes appelaient à manifester en marchant pacifiquement jusqu’à la place de la République, lieu traditionnel de rassemblement. La manifestation et son parcours avaient été déclarés en préfecture et donc parfaitement autorisés. Ce qui n’a pas empêché les « forces de l’ordre » de faire usage de violence, comme s’ils avaient affaire à des hommes.

Un geste simple ?

À intervalles réguliers, la voix suave et rassurante d’une speakerine nous indique les consignes de sécurités édictées par les autorités sanitaires pour limiter la propagation du virus covid-19. Il est rappelé qu’il faut se laver les mains ou les désinfecter à l’aide d’une solution hydroalcoolique, ce qui est frappé au coin du bon sens si ce n’est qu’il n’y a pas, qu’il n’y a jamais eu, et qu’il n’y aura peut-être jamais de savon dans certains lieux où il serait le plus nécessaire, comme les établissements scolaires par exemple ou encore les commissariats de police, dont je déconseille de toute façon la fréquentation même en dehors des périodes épidémiques.

Happy Birthdays

Allesgut zum geburstag, Feliz cumpleanos, bueno compleanno, shêngri knàilé… d’abord pour les 110 ans de la proposition de la journée internationale des droits de la femme, par la conférence internationale des femmes socialistes en 1910. 7 ans plus tard, à la suite des grèves des ouvrières de Saint-Pétersbourg, le 23 février selon le calendrier julien, le 8 mars selon le calendrier géorgien (qui sera aussi considéré comme le premier jour de la révolution bolchevique) la tradition de cette journée se met en place. Après 1945, ce sera une tradition dans le monde entier socialiste.

Inexorable

S’il est une chose que l’on ne peut pas dénier à Emmanuel Macron, c’est bien sa connaissance lexicale approfondie, dont il ne manque jamais une occasion de l’étaler, au point de déconcerter une partie de la gent journalistique dont la vacuité de la culture générale me sidère et parfois même m’atterre. Tel par exemple ce sympathique presque quadra de France 5, Maxime Switek, qui a avoué sans détour avoir découvert le mot calembredaine tout récemment. Ou encore le nouveau maitre à penser de la jeunesse, Yann Barthès, qui compense dans Quotidien avec une naïveté désarmante, des lacunes linguistiques franchement déroutantes.