Baptême du feu

Jusqu’à samedi dernier, force était de constater que le gouvernement semblait gérer plutôt correctement la crise du coronavirus et maitriser la communication sur les moyens mis en œuvre. Je signalais pourtant que l’équilibre était délicat et fragile entre la démonstration de sérénité et la vigilance nécessaire pour juguler la diffusion du virus. Coïncidence ou non, le changement de stratégie du gouvernement et le passage au stade 2 du dispositif annoncé par le nouveau ministre a créé la confusion, qui est plus dangereuse encore que l’épidémie elle-même.

Les essentiels

Je veux parler des signes graphiques qui organisent un écrit, et qui mine de rien donnent tout le sens et le style !

Pour mémoire, le . indique la fin d’un texte, ? Exprimer une demande, ! Après une interjection, ou pour exprimer une admiration, une douleur, une joie ... Pour une phrase inachevée, une interruption causée par l’émotion ou la surprise, un arrêt voulu pour mettre en relief la suite : annonce une énumération, une justification, une explication, « »  encadre une citation ( ) pour un aparté , pour isoler une réflexion, une idée, la suppression ne changeant en rien le sens du texte , pour une petite pause ; pour une pause moyenne - indique le changement d’interlocuteur, - comme trait d’union pour lier les éléments entre eux.

Refus d’obstacle

Je ne m’y connais pas spécialement en chevaux et mon expérience en la matière n’a pas toujours été glorieuse. Je sais quand même que dans les concours hippiques, il arrive que ce soit le cheval qui refuse de coopérer avec son cavalier et de sauter par-dessus les barres qu’il franchit habituellement sans broncher. On dit alors qu’il est ombrageux, qu’il a tout simplement peur de son ombre. J’avais donc l’intention de faire l’impasse sur la cérémonie des Césars, une remise de prix que je ne regarde pas à la télévision, pas plus que celle du Festival de Cannes, car trop longue et réputée ennuyeuse.

L’embarras du choix

Il n’est pas toujours facile de choisir le sujet de cette chronique journalière. Parfois, c’est « l’abondance de sujets liés à une actualité brûlante » qui me met en situation délicate. Telle information passionnante aujourd’hui sera-t-elle encore suffisamment dans l’actualité demain ? Parfois, c’est volontairement que je repousse son traitement, et généralement bien m’en prend, un peu de recul n’ayant jamais nui à l’analyse et à la prise en compte des tenants et des aboutissants. Avant de me déterminer, même si un sujet semble s’imposer, j’ai l’habitude de faire une petite revue de l’actualité.