Affaires courantes

Comme on le sait, le président de la République a fini par accepter la démission du Premier ministre et son gouvernement, tout en les maintenant à leur poste pour une durée indéterminée, afin de gérer les « affaires courantes ». Et parmi celles-ci figure évidemment en bonne place l’organisation et le bon déroulement des Jeux olympiques, qui, loin d’être une affaire courante, est supposé mobiliser l’essentiel des efforts, notamment en matière de maintien de l’ordre. Mais ce qui est malheureusement le quotidien d’une grande partie des forces de police, c’est la lutte contre les trafics en tout genre, et les conflits de territoire qui en résultent.

Docteur Abbé Pierre et monsieur Henri Grouès

17 ans après sa mort, celui qui s’est fait connaître sous le nom de l’abbé Pierre et qui était né Henri Grouès en 1912, a fait l’objet d’un rapport accablant faisant état de comportements pour le moins inappropriés vis-à-vis de 7 femmes de son entourage, dont une était mineure au moment des faits. Il s’agit d’attouchements sur la poitrine et d’un baiser forcé, pratiqués sur des victimes non consentantes, qui ont fait l’objet d’une enquête approfondie par un organisme indépendant, et dont les résultats ont été rendus publics récemment. Aucune plainte n’a été déposée à l’encontre de l’abbé, ni maintenant ni à l’époque des faits, et l’action de la justice est désormais éteinte.

Désespérer Billancourt

L’expression est tombée en désuétude, mais il faut reconnaître que le spectacle donné par les partis de gauche qui n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le nom d’un Premier ministre est désolant. Alors que tout le monde sait bien que ce choix est purement symbolique et que le gouvernement qui pourrait en résulter aurait toutes les chances de ne pas pouvoir prendre de décisions véritablement progressistes sans encourir immédiatement la censure des macronistes avec le soutien actif du RN et ce qu’il reste des Républicains. Au nouveau Front populaire, seuls les écologistes et les communistes semblent décidés sincèrement à parvenir à un accord en soutenant toute candidature qui obtiendrait l’aval des Insoumis et des socialistes.

Qu’importe le flacon

Nouvel emballage, même marchandise ? Le futur ancien Premier ministre, Gabriel Attal, va donc présider prochainement le groupe de députés à l’Assemblée nationale qui se réclament de l’action du président de la République qui était connu jusqu’ici sous le nom de « Renaissance ». Une appellation qui était censée évoquer la période historique fastueuse illustrée notamment par l’édification de châteaux splendides, et le développement des arts et des lettres, à l’image de l’Italie des XIVe et XVsiècles. À part le nom, je n’ai pas noté un grand renouveau de la classe politique en question ces derniers temps.