Coup de tonnerre sur le vieux port !

Bonne mère, depuis la sardine géante qui avait bouché le port de Marseille, on n’avait rien vu de pareil. D’habitude, les politiques se bousculent au portillon et semblent prêts à tuer père et mère, enfin les parents de leurs adversaires, pour accéder au pouvoir suprême, et voilà que Michèle Rubirola annonce sa démission du poste de maire de Marseille, un fauteuil conquis de haute lutte dans une élection ultra serrée après un long règne de la droite locale incarnée par le truculent Jean-Claude Gaudin, qui avait fait beaucoup, à son corps défendant, pour favoriser l’alternance.

Le passe-passe du siècle

Le manipulateur en chef a encore frappé. Mis en porte-à-faux par son mépris appuyé de la convention citoyenne sur le climat, accusée de choisir la facilité en demandant le respect de la parole donnée, Emmanuel Macron s’est livré à son exercice favori, un jeu de bonneteau destiné à détourner l’attention tout en baladant le badaud. Il s’était engagé à transmettre « sans filtre » les 150 propositions de la convention, à l’exception de trois dispositions, et il a annoncé fièrement qu’il tiendrait parole sur l’une d’entre elles, en proposant un référendum sur la modification de la constitution.

OK boomer !

Ce qui fait sursauter Jean Viard, éminent sociologue devant l’éternel, qui intervient chaque dimanche sur France Info, c’est que des acteurs culturels aussi peu importants à ses yeux que Charles Berling s’émeuvent de la situation catastrophique de la culture pendant la pandémie, et du traitement totalement illisible de cette crise sanitaire, économique, et aussi morale par un gouvernement qui semble « diriger » un bateau ivre et se révéler incapable de tenir un cap. Moi, ce qui me fait sursauter, c’est que l’allégeance politique d’un intellectuel réputé l’aveugle au point de ne plus voir la réalité en face.

Vivent les crises ?

Crise : définition du Petit Robert, manifestation brutale d’une maladie ou aggravation brusque de l’état chronique, on parle d’une crise d’appendicite, d’une crise d’asthme… le concept à l’origine est donc d’ordre médical, mais il a largement été récupéré dans le domaine psychologique, affectif, social, politique, et économique.

Pour rappel, on parle de la crise d’adolescence, de la crise de la quarantaine, d’une crise familiale, d’une crise de conscience, d’une crise de logement… chaque fois cela représente un moment très difficile dans l’évolution de quelqu’un, ou d’un groupe.