La gueule de l’autre

J’ai appris avec une certaine stupéfaction que le président Macron était très colère de constater que la campagne de vaccination française n’était pas partie sur les chapeaux de roue, comme si ce n’était pas lui qui avait décidé du tempo et donné des instructions dans ce sens. À écouter les indiscrétions soigneusement distillées dans la presse, il aurait pris la tête de l’opposition pour critiquer le gouvernement et l’inciter à faire preuve d’une plus grande diligence. C’est comme si le sommet de l’état s’était soudain dédoublé. Et brusquement l’illumination ! Emmanuel Macron a un sosie !

Attention danger

Difficile, voire impossible, dans ces temps troublés de pandémie, de ne pas réfléchir au concept de contagion, celui-là même qui pèse sur nos têtes comme une épée de Damoclès…

La contagion, transmission d’une maladie à une personne bien portante, directement, un porteur vers un sujet au moyen de contacts, le baiser, les mains, le sexe, le sang, ou par un vecteur comme l’air par l’intermédiaire des gouttelettes, de toux, de postillons, d’expirations… ou différé par l’eau, la terre, les poussières, le sang, le vomi, un insecte piqueur, des instruments médicaux….

Naissance d’un vieux con

Monsieur et madame Diabloguiste ont le regret de vous faire part de la naissance d’un vieux con, âgé de 76 ans, et qui ne serait autre que le webmaster de ce site. La cote d’alerte avait déjà été approchée dans le passé, quand il était question de musique urbaine, ou quand des critiques s’extasiaient sur des textes simplement écrits en français. Cette fois, la coupe est pleine, et elle déborde. Le droit imprescriptible d’une partie de la jeunesse à faire n’importe quoi sans se soucier des conséquences a trouvé son apothéose en Bretagne, qui ne méritait pas de devenir l’épicentre hexagonal de la bêtise.

Enfin seuls !

En ce premier janvier 2021, plus de quatre ans après le référendum qui a vu la victoire du Brexit au Royaume-Uni, et malgré de nombreuses tentatives infructueuses de conciliation, le divorce avec l’Union européenne est désormais consommé, au prix d’une convention négociée jusqu’au dernier moment et même au-delà, puisque les états membres devront encore ratifier le compromis obtenu aux forceps, qui préserve l’essentiel des intérêts des uns et des autres, sans satisfaire vraiment aucun des ex-partenaires. Mais n’est-ce pas le lot commun de tous ces anciens conjoints qui ne s’accordent plus que sur un seul point, la rupture ?