Chiche-capon

Le président Macron a inexplicablement suspendu l’entrée en vigueur du contrôle technique des deux ou trois roues qui devait être effectif en 2023 et qui a été publié récemment au journal officiel. Selon les motards, et spécialement ceux qui sont en colère et ont fondé une association à cet effet, ce contrôle ne s’impose pas, car ils prennent soin de leur véhicule, dans leur propre intérêt et leur sécurité personnelle. Leur principale revendication reste l’aménagement des glissières métalliques, responsables d’aggravation des accidents qui les touchent.

Placement de produits

« James sortit délicatement une Craven A de son étui de cigarettes, avant de l’allumer avec son Dupont en or. Puis 007 avala une gorgée de son pure single malt de 12 ans d’âge, un Macallan, bien sûr… » Dès ses premiers romans, le créateur du célèbre agent de sa gracieuse majesté, Ian Fleming, ne dédaignait pas d’arrondir ses fins de mois en pratiquant le placement de produits. Les marques se montraient généreuses en récompensant les auteurs à succès pour cette forme de publicité déguisée, supposée déjà plus efficace que les campagnes « officielles » des produits ainsi mis en avant.

Tristes tropiques

La situation sanitaire aux Antilles est en train de prendre un tour catastrophique, comme d’ailleurs dans une moindre mesure dans les autres territoires ultra-marins, de l’océan indien au Pacifique, en passant par l’Amérique du Sud. Ces morceaux de France ne bénéficient pas des infrastructures et d’un système de soins comparables à ceux de la métropole. Relativement épargnés par la première vague de l’épidémie, ils sont actuellement très vulnérables du fait de l’apparition du variant delta, infiniment plus contagieux que la souche d’origine, et du faible taux de vaccination de la population.

À mots couverts

Comme chacun est supposé le savoir, l’antisémitisme n’est pas une opinion, mais un délit. La « provocation publique à la haine raciale » est en effet passible d’une amende pouvant atteindre 45 000 euros et une peine d’emprisonnement jusqu’à un an ferme. Des pénalités suffisamment dissuasives, bien que rarement appliquées, pour faire réfléchir les racistes tentés de clamer ouvertement leurs idées nauséabondes. Le temps n’est plus où un Louis-Ferdinand Céline pouvait publier en toute impunité ses pamphlets antisémites en se sentant encouragé par le pouvoir collaborationniste du maréchal Pétain.