Jusqu’à la lie

Dans un peu plus d’une semaine, Joe Biden deviendra, si tout va bien, le 46e président des États-Unis d’Amérique, après un parcours du combattant semé des obstacles que le président sortant n’aura eu de cesse d’ériger sous ses pieds dans ce qui n’aurait dû être qu’une simple formalité. La seule initiative louable que Donald Trump aura prise, c’est de dispenser le président élu de sa présence le 20 janvier, jour de l’investiture officielle. Selon des sources généralement bien informées, ce jour-là, comme presque tous les jours depuis un moment, il a golf, et doit donc travailler son swing.

Avoir 20 ans

Il n’y a pas si longtemps, le président de la République a endossé son costume compassionnel pour s’adresser à la jeunesse, en leur disant qu’il comprenait leur situation rendue difficile par la crise sanitaire. C’est dur d’avoir 20 ans en 2020, s’exclamait-il le 14 octobre dernier, dans un de ses accès de démagogie, pour faire passer la pilule du confinement. Ce n’est pas faux, naturellement, mais il faut reconnaître deux choses. D’une part, si c’est dur d’avoir 20 ans en ce moment, ce n’est pas plus simple si l’on en a 30, 50 ou 80.

La réalité dépasse la fiction

Et réciproquement…

Ce n’est pas la tentative d’envahissement du Capitole ces jours derniers qui le démentira, vu le nombre de films et récits où cette situation apocalyptique a été évoquée, pas plus que le nombre de récits ou films ayant pour cadre une épidémie décrivant avec plus ou moins de réalisme et d’imagination la pandémie mondiale à laquelle nous sommes confrontés. La liste serait longue, je n’en citerai qu’un prémonitoire rédigé en 1981 « The eyes of darkness » ou l’auteur, Dean Koontz, évoque un curieux virus Wuhan-400…

Pâtisserie administrative

S’il nous reste encore quelques fleurons dans lesquels notre savoir-faire peut être reconnu, c’est bien celui de la gastronomie. Sans mésestimer le moins du monde les cuisines d’autres régions, asiatiques, africaines, etc. et bien que l’avancée de la mal bouffe soit patente y compris dans notre pays, nous avons su conserver des traditions d’excellence et développer des recettes nouvelles qui font toujours notre réputation. Si des pays voisins ont érigé en maxime l’expression « heureux comme Dieu en France », la qualité de notre nourriture y est pour quelque chose. Cependant, nous possédons une spécialité que le monde ne nous envie pas, c’est la richesse et l’abondance de notre administration.