« Pulvérisés

sur l’autel de la violence éternelle »… chante Renaud en hommage à l’enfant portoricain victime du 11 septembre au World Trade Center ou à la fillette tuée lors des bombardements de Kaboul !

La folie meurtrière loin de se calmer a continué à frapper des victimes innocentes parmi lesquelles beaucoup d’enfants.

Justice expéditive

Les choses n’ont pas traîné. À peine 10 ans après les premiers soupçons d’un financement occulte de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, voilà que l’ancien président, ou du moins son homme de paille, Paul Bismuth, va probablement être déféré devant un tribunal correctionnel pour répondre d’accusations de corruption, trafic d’influence et recel de violation du secret professionnel. Si l’on songe que Guillaume Seznec n’a toujours pas été réhabilité, malgré de nombreux recours, pour une condamnation qui remonte à 1924, on peut considérer que la justice a fait ici preuve d’une remarquable célérité.

Grippe saisonnière

Et revoilà le marronnier de l’automne, celui de la grippe saisonnière et des incitations à se faire vacciner, en particulier si vous faites partie des sujets dits à risque. Notez bien qu’il s’agit d’une recommandation et non d’une obligation, contrairement à la vaccination des nourrissons contre onze maladies infantiles. Si vous vous en souvenez, la ministre de la Santé a annoncé cette décision en juillet dernier après le décès d’une adolescente non vaccinée qui avait contracté la rougeole. À l’époque, les autorités médicales et politiques avaient déclaré « intolérable » que des enfants puissent encore mourir de la rougeole de nos jours.

Le bordel

Tout d’abord, je dois présenter des excuses à mes lecteurs fidèles et aux autres pour l’emploi d’un terme aussi vulgaire, qui désigne habituellement un lieu où des femmes « de mauvaise vie » échangent des faveurs contre monnaies sonnantes et trébuchantes provenant de la poche de messieurs généralement en proie à une misère sexuelle galopante. La vérité historique m’y contraint, car c’est le terme exact employé par le président de la République pour qualifier les protestations soulevées par les conséquences de sa politique. Croyez bien que je le regrette.