Requiem pour un fou
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le mercredi 6 décembre 2017 10:48
- Écrit par Claude Séné

Si vous êtes une idole des jeunes et que vous vous réveillez un matin en entendant vos chansons sur France Inter, qui ne les passe presque jamais en temps ordinaire, ne cherchez pas, c’est que vous êtes mort. J’ai failli intituler cette chronique « hécatombe ». Moi qui me suis fait une règle de ne pas tomber dans la rubrique nécrologique, me voici contraint de célébrer coup sur coup la disparition de deux monstres sacrés et la tentation était forte d’ironiser sur la comparaison entre deux intellectuels, deux penseurs qui auront influencé leur génération, chacun à sa façon.
Un air de liberté
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le mardi 5 décembre 2017 10:54
- Écrit par Claude Séné

Le meilleur imitateur de Jean D’Ormesson vient de mourir et c’est l’académicien lui-même. À chacune de ses apparitions radiophoniques ou télévisées, il prenait un malin plaisir à se parodier en exagérant une voix de fausset devenue sa marque de fabrique. Il pratiquait volontiers une autodérision de façade, préférant, tel Cyrano, se servir à lui-même les critiques avant qu’on ne les lui inflige, et plus durement. Foncièrement de droite, il s’est appliqué à le faire oublier en maniant la langue française avec habileté et en s’efforçant de charmer son auditoire sous un regard devenu légendaire.
Les moutonsses de Topaze
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le lundi 4 décembre 2017 10:22
- Écrit par Claude Séné

Mais qu’est-ce qui a pris à Benoît Hamon d’aller baptiser son mouvement génération.s ? et comment faut-il le prononcer ? faut-il, comme le répétiteur du film Topaze de Marcel Pagnol interprété par Fernandel en 1951, faire entendre cette marque du pluriel, en disant générationsses, afin d’éviter que les mauvais élèves que nous sommes fassent la faute dans la grande dictée démocratique et n’allions nous imaginer que seule une nouvelle génération peut ressusciter la gauche ? Une génération que nous pourrions alors qualifier de spontanée, mais dont la réussite scellerait le destin de toutes celles qui l’ont précédée, sacrifiées sur l’autel du renouveau, comme le fait la République en marche.
Au nom du père, de la mère, etc.
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le dimanche 3 décembre 2017 10:22
- Écrit par L'invitée du dimanche

Ça pourrait évoquer l’hérédité génétique, l’héritage moral, culturel, social, aussi bien que la reconnaissance que tout enfant doit pouvoir apporter un jour à ses géniteurs ! C’est tout cela à la fois !
Il arrive toujours un moment où l’on jette un regard dans le rétroviseur de son enfance afin d’y chercher un semblant de vérité, ou de remettre de l’ordre dans ses sentiments.