Incluons !

Si vous y tenez tant, pratiquez donc l’écriture inclusive. Celle où l’on s’ingénie à rendre totalement illisibles des formulations qui pourraient être à la fois simples et fémininement correctes. Quand on pourrait dire et écrire par exemple « mesdames les députées, messieurs les députés », je ne vois pas bien ce que l’on gagne à écrire « mesdames et messieurs les député. e. s », à part quelques secondes et un peu d’encre. Un avantage immédiatement annulé par le fait qu’à l’oral, cette distinction est complètement inaudible.

La misère du monde

Oyez, braves gens ! J’ai un scoop. Emmanuel Macron est de gauche. Si ! Comme Nicolas Sarkozy. Vous vous souvenez certainement que le candidat Sarkozy avait appelé Jean Jaurès à la rescousse à Toulouse pendant la campagne présidentielle de 2007. Après l’avoir cité à plusieurs reprises, en choisissant avec soin les passages qu’il pouvait récupérer, il se prétendait l’héritier du symbole même de la gauche, et annexait dans la foulée la figure tutélaire de Léon Blum, pour faire bonne mesure. Il y en a un peu plus, je vous mets tout ?

La dictature des intellos

Je suis tombé un peu par hasard sur une émission de télévision où Aymeric Caron, chroniqueur et journaliste, venait défendre son dernier ouvrage : « Utopia 21 », dans lequel il expose sa conception de la société idéale. Je dois dire que cela commence plutôt bien. Aymeric Caron fait le constat de la raréfaction du travail et propose de plafonner la semaine à 15 heures, pour partager la charge et les ressources qui vont avec elle. Ce qui laissera du temps pour des activités personnelles et réduira le stress général.

Arrête de pleurer Pénélope

Ce n’est plus la peine, telle Perrette, de pleurer sur le lait renversé. Celle qui aurait pu être propulsée première dame à la place de Brigitte Macron, une fonction où sa capacité de travail hors du commun aurait fait merveille, est retournée à l’obscur labeur d’une conseillère municipale dans sa bonne ville de Solesmes dans la Sarthe, où son paysan de mari possède une modeste demeure de 14 chambres baptisée château par des envieux. C’est ce mode de vie, simple et rural, qui sied le mieux à l’épouse fidèle, qui accompagne son mari en toutes circonstances, y compris dans les bains chauds d’Islande cet été, même s’il faut pour cela se dépouiller totalement des vaines tenues et des toilettes futiles.