Pas de précipitation !

Le dossier du projet d’aéroport à Notre Dame des Landes est en suspens depuis 54 ans. Il pourra bien attendre encore quelques semaines. Contrairement à la formule d’Henri Queuille, homme politique de la 3e et la 4e République, qu’aimait à citer Jacques Chirac, selon laquelle « il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout », une décision devrait être prise avant la fin janvier. Le président Macron pourra s’appuyer sur le rapport remis hier par les trois « médiateurs » chargés d’étudier les options en présence.

Crimes et châtiments

On a beaucoup dit depuis le début de l’affaire Weinstein que la honte avait changé de camp et que la parole libérée des femmes victimes d’agressions sexuelles faisait que rien ne serait plus jamais comme avant. Sans préjuger du résultat des diverses procédures en cours en France et dans le monde pour établir la réalité des faits reprochés par les plaignantes, il faut relever un changement dans les mentalités qui donne un espoir à toutes les victimes. C’est dans ce contexte qu’il faut apprécier le résultat des élections en Alabama et la défaite historique du candidat républicain.

À titre personnel

Un certain Édouard Philippe, qui se prétend Premier ministre de la France, bien que la plupart des Français sont incapables de citer son nom et encore moins de le reconnaître dans la rue ou lors de ses rares passages à la télévision, a déclaré qu’il était, « à titre personnel », favorable à l’abaissement de la vitesse maximale à 80 km/h au lieu de 90 sur les routes nationales et départementales à 2 voies, c’est-à-dire la majeure partie du réseau routier français. Ce titre « personnel » m’interroge beaucoup.

À vaincre…

Sans péril, on triomphe sans gloire*. S’il est vrai que la victoire de Laurent Wauquiez à la tête de ce qu’il reste du parti Les Républicains ne souffre d’aucune contestation, elle est loin d’une surprise. Il est peu de dire que ses concurrents souffraient d’un manque de notoriété. Jusqu’à la veille de l’élection, j’ai entendu deux journalistes distincts écorcher le nom d’un des candidats qui briguaient également le poste. Le malheureux Maël de Calan, affublé il est vrai d’un patronyme inusité accolé à un prénom désuet, se voyant appeler soit Gaël de Calan, soit Maël de Galant, cependant que la troisième en lice, Florence Portelli, était à peine citée.