Le fond de la piscine

Le renoncement de Joe Biden à la poursuite de sa campagne en vue d’une hypothétique réélection intervient à un moment dont on se dit qu’il ne pourrait pas être pire. Depuis le désastre du débat qui l’a opposé à son rival républicain, Joe Biden n’a cessé d’accumuler les signaux négatifs, multipliant les lapsus, se trompant sur l’identité de ses interlocuteurs, ayant du mal à terminer ses phrases, semblant toujours à la limite de chuter en prenant l’avion, donnant une impression de fragilité permanente, et accusant nettement son âge. En face de lui, un candidat visiblement plus alerte malgré son âge voisin, et qui vient de bénéficier d’un coup de pouce du destin en échappant à un attentat spectaculaire.

Femmes de pouvoir

Ce sera mon fil rouge pour mes billets d’été, et l’actualité me donnera peut-être du grain à moudre !

Les femmes n’ont pas attendu le droit de vote pour s’octroyer le droit de diriger un royaume ou un empire, l’histoire est riche de leurs parcours encore semés d’embûches ! Malgré le consentement à la parité, leur présence reste encore une incongruité, elles restent des concurrentes illégitimes pour les hommes quand elles accèdent au pouvoir. Elles bouleversent les identités, masculines, féminines.

Grandes manœuvres

Après les élections européennes et les deux tours des législatives, trois scrutins perdus par le président de la République, il y avait quelque chose de surréaliste dans la désignation de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l’Assemblée nationale, comme si de rien n’était, comme si les Français n’avaient pas voté et infligé à Emmanuel Macron un camouflet sévère, répété, personnalisé et sans appel. Tout autre président de la 5e République, à commencer par son fondateur, le Général de Gaulle, aurait tiré les conclusions d’un tel désaveu. On reprochait souvent, et moi le premier, à l’ancien président de mettre son mandat dans la balance pour forcer la décision en sa faveur. Au moins a-t-il eu l’honnêteté de se retirer en 1969 après le référendum perdu sur la décentralisation.

Affaires courantes

Comme on le sait, le président de la République a fini par accepter la démission du Premier ministre et son gouvernement, tout en les maintenant à leur poste pour une durée indéterminée, afin de gérer les « affaires courantes ». Et parmi celles-ci figure évidemment en bonne place l’organisation et le bon déroulement des Jeux olympiques, qui, loin d’être une affaire courante, est supposé mobiliser l’essentiel des efforts, notamment en matière de maintien de l’ordre. Mais ce qui est malheureusement le quotidien d’une grande partie des forces de police, c’est la lutte contre les trafics en tout genre, et les conflits de territoire qui en résultent.