Service minimum

Croyez-moi ou non, j’ai longuement réfléchi avant de me décider à écrire cette chronique. Après tout, par solidarité avec tous ceux qui vont cesser le travail, j’aurais pu me contenter d’écrire, comme Louis croix vé bâton dans son journal intime le 14 juillet 1789 : « rien ! ». D’un point de vue purement égoïste, la seule crainte que je puisse avoir pour la suite de mes vieux jours, ce serait un effondrement de la France sur elle-même, qui la mettrait en état de faillite et dans l’incapacité de faire face à ses engagements.

Ça va les chevilles ?

Serait-ce un effet inattendu du réchauffement climatique ? On constate avec étonnement que la saison du melon connait un regain pour le moins surprenant pour le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. Satisfait de lui-même et imbu de sa personne, dont les idées n’ont cependant rien de révolutionnaire, s’appuyant sur un scientisme dévoyé, le ministre a déclaré qu’il faudrait exercer sa fonction pendant 10 ans. Selon lui, et grâce à lui, la situation de l’école s’est améliorée depuis qu’il s’en occupe, et au fond, il suffirait qu’il reste aux manettes pour que tout aille bien.

La retraite pour les nuls

À deux jours de la grande grève contre la réforme des retraites décidée par le gouvernement sur ordre du président Macron, je vois bien que vous n’y comprenez plus rien, si tant est que vous ayez auparavant eu une idée plus ou moins précise de ce que vous préparait le pouvoir en place. Pas de panique, votre chroniqueur préféré est là pour décortiquer tout ça et vous indiquer à quelle sauce vous allez être mangé. Le repas sacrificiel, c’est sûr, il reste à concocter l’assaisonnement pour masquer le goût amer de la pilule.

Maboul de cristal

Bien que l’art de la prédiction soit un des plus difficiles qui soit, spécialement en ce qui concerne l’avenir, pour paraphraser Pierre Dac, je vais prendre le risque de vous annoncer ce que je crois qu’il va se passer au début de l’année prochaine, dans notre beau pays, la France. Si mes prévisions se réalisent, comptez sur moi pour parader et mettre en avant mes extraordinaires capacités de divination. Dans le cas contraire, je me contenterai, comme les politiques, de garder un silence pudique sur mes vaticinations, rétrogradées au rang de supputations, voire d’élucubrations.