C’est qui le patron ?

Pour les Français, le patron c’est « bibi », comprenez Emmanuel Macron, le président de la République, par qui tout ce qui revêt une certaine importance doit passer. Ce n’est donc pas étonnant que les agriculteurs en colère aient demandé à le voir pour obtenir une meilleure rémunération de leur travail. Mais l’agenda du chef de l’état est soumis à des contraintes dont la caractéristique commune est l’impact médiatique. Jusqu’à la mise en scène de l’absence de caméras pour souligner le non-calcul dans certaines de ses rencontres. Les paysans auront donc dû se contenter de leur ministre de l’Agriculture.

Victimes ou héros ?

En ma qualité de réformé définitif numéro deux et antimilitariste patenté, je ne suis probablement pas le mieux placé pour commenter la qualification de héros décernée par le président Macron en hommage aux treize militaires morts dans un accident d’hélicoptère au Mali au cours d’une intervention contre des forces djihadistes. Je m’appuierai donc sur la caution morale d’un journaliste spécialisé dans les questions de défense, Jean-Dominique Merchet, que j’ai entendu à maintes reprises défendre l’armée, laquelle le lui rend bien en le surnommant « le Pacha ». Et donc, « jean-do » s’interroge sur le caractère héroïque d’un tel accident et s’inquiète « d’une surenchère verbale ».

Pouvoir d’achat

Entre autres légendes urbaines, il circulait des rumeurs sur la fortune colossale de Michaël Jackson qui lui permettait toutes les excentricités qui pouvaient lui traverser l’esprit. Je ne parle pas ici de son fameux complexe de Peter Pan et des abus sexuels qui l’ont caractérisé. On disait que quand il avait faim, il s’achetait un restaurant, et s’il voulait voir un film, qu’il se payait une toile, et le cinéma autour pour faire bonne mesure. Bernard Arnaud, déjà patron d’un des plus gros groupes de luxe au monde, LVMH, a dû avoir un petit creux, car il vient de se payer un petit déjeuner chez Tiffany à près de 15 milliards d’euros.

Petite musique de chambre

Cette petite musique dans la chambre, c’est celle de la playlist de France Inter, cette bande musicale qui signe de façon immédiate un mouvement de grève sur l’antenne de la radio préférée des Français au moment de la matinale. Comme eux, j’aime bien me réveiller avec les journalistes et les chroniqueurs de France Inter dont j’apprécie en général la liberté de ton. Comme d’habitude, le sujet qui fâche, c’est le nerf de la guerre. Pour remercier le service public de ses efforts pour informer et distraire le public, le gouvernement a décidé de serrer la vis de la pompe à phynances.