Plein le dos

Mal de dos, mal du siècle ? Je vous narrais ici même hier les mésaventures du producteur américain Harvey Weinstein, souffrant du dos à la suite d’un accident de voiture, contraint de se déplacer à l’aide d’un déambulateur et qui ne semble trouver le repos qu’allongé sur son gros tas de pognon. Encore est-il plus ou moins libre de ses mouvements, puisque le bracelet électronique dont il a été pourvu ne semble pas l’avoir empêché de disparaître des écrans de surveillance à plusieurs reprises, au grand dam du ministère public.

Justice immanente

Je ne sais pas si elle existe vraiment, cette notion selon laquelle un criminel peut échapper à la justice des hommes, mais serait rattrapé tôt ou tard par une justice d’une autre essence, que certains appellent divine, mais j’aime assez à le croire. C’est pourquoi la photo du producteur américain Harvey Weinstein, se rendant en déambulateur au tribunal de New York pour se faire signifier le renouvellement de sa liberté surveillée sous une caution portée de 1 à 2 millions de dollars, a quelque chose de réconfortant.

Retraites de Russie

Si certains d’entre vous commencent à ressentir durement les effets d’un mouvement social qui désorganise notamment les transports et les écoles, mouvement qui aurait été parfaitement évitable sans l’entêtement du pouvoir à maintenir un projet manifestement mal ficelé et rejeté par la majorité des Français, je tiens à les rassurer : leurs difficultés n’ont nullement coupé l’appétit du Président Macron ni même entamé sa bonne humeur. Pendant que la valetaille République en marche et le superintendant Édouard Philippe s’attellent à la tâche impossible d’expliquer une réforme incompréhensible, le nouveau Bonaparte recevait le nouveau Tsar de toute la Russie.

Un oubli par omission

Vivement que Jean-Paul Delevoye, Haut-commissaire aux retraites, fasse valoir ses droits à une pension bien méritée : à bientôt 73 ans, il a perdu le compte de ses nombreuses activités, au point de ne plus se souvenir qu’il était administrateur de l’institut de formation des assureurs, qui se préparent avec délectation à proposer des retraites par capitalisation quand le fossoyeur du système par répartition aura fait sa réforme. Croyant atténuer sa responsabilité, le Haut-commissaire, un mètre quatre-vingt-treize sous la toise, affirme qu’il n’y connait rien dans ce domaine et qu’il n’y va presque jamais, faute de temps.