Je n’ai pas de pétrole

Mais j’ai intérêt à avoir quelques idées ! C’est ainsi que chaque fin de semaine j’en cherche une avec plus ou moins de bonheur, assez intéressante pour devenir le sujet de mon billet du dimanche.

J’avoue que j’ai parfois du mal, soit parce que ce qui m’intéressait a hélas été traité dans les médias, mieux que je ne saurais le faire ou pire encore parce que l’idée qui m’était venue, sous ma couette dans le fond de mon lit en écoutant la radio, dans un demi-sommeil, a disparu lors du réveil complet, car une idée, ça s’envole facilement. J’ai maintenant ma stratégie, papier, crayon sur la table de nuit et je griffonne comme une somnambule un mot-clé qui me servira au matin à me souvenir de l’événement créateur.

 

Aujourd’hui ce qui m’intéressait c’était, comme une mise en abyme, de réfléchir à cette idée d’idée. Qu’est-ce qui fait que cette conception de l’esprit émerge à votre conscience tout d’un  coup, par quelles associations, celle-ci plutôt qu’une autre retient votre attention ? Combien d’idées nous traversent chaque jour (aucune ne vient par hasard) qui n’existeront vraiment que si on prend la peine de les exprimer. Sinon elles resteront virtuelles, imaginaires, et peut-être perdues pour toujours, car j’en ai fait l’expérience une idée chasse l’autre si on ne prend pas le temps de l’exploiter, et heureusement sans doute pour ne pas nous déconnecter du réel, car les idées sont des conceptions de l’esprit, qui ont de la vie une représentation abstraite.

Sans faire de psychanalyse de supermarché, je trouve toujours magique cette façon dont les idées viennent à la conscience. Parfois suscitée par un parfum, par une musique, un événement, il y a sûrement quelque part au fond du cerveau une connexion, une source, un lien qui a fait émerger cette notion plutôt qu’une autre, aussi bien mécanique, qu’affectif ou intellectuel. Les chercheurs du monde entier, subjugués par le pouvoir du cerveau dont on n’utilise que 10 % de ses capacités, sauront bien un jour nous expliquer ce phénomène. Personnellement, mon ignorance m’arrange, je me passe très bien d’une explication scientifique, je continuerai à aimer longtemps d’avoir des idées vagabondes, folles, ou lumineuses, en essayant d’éviter d’avoir des idées courtes, ou arrêtées, souvent synonymes d’intolérance, ou fumeuses, tout en gardant de la suite dans les idées, pour essayer d’être cohérente dans la vie.

J’espère à travers ces réflexions n’avoir pas perdu le fil de mes idées, je terminerai par cette citation dont je ne connais pas l’auteur : « quand deux hommes échangent un objet, ils repartent chacun avec un objet, quand ils échangent une idée, ils repartent chacun avec deux idées ».

Si ce sujet entraîne pour vous envie d’un débat (d’idées), je suis votre homme, et surtout n’hésitez pas à me proposer les vôtres… (D’idées)

L’invitée du dimanche

Commentaires  

#1 poucette 08-11-2015 11:47
la plus moche c'est l'idée fixe...ou celles qui reviennent sans qu'on les y invitent..alors on cherche un dérivatif pour se changer les idées comme de téléphoner à sa petite sœur bises
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