L’orphelinat des maladies

L’expression a de quoi faire sursauter. Pourtant, presque toutes les maladies se sont retrouvées orphelines depuis l’apparition il y a un an du coronavirus qui a envahi pratiquement toute la planète et a monopolisé l’attention des soignants, des chercheurs et du public. Au plus fort des « vagues » de contamination, les hôpitaux se sont retrouvés saturés de patients en état grave, nécessitant une réanimation. Les cas de Covid 19 ont été prioritaires. Les interventions moins urgentes ont été reportées, et parfois aussi, probablement, des opérations souhaitables, faisant ainsi perdre des chances à des malades.

Vacciné et majeur

Cette fois, ça y est. Je suis vacciné contre le coronavirus. Du moins à moitié, puisque je n’ai reçu que la première injection, mais c’est déjà ça, alors que dans plusieurs régions de France, la pénurie de doses a forcé les centres de vaccination à reporter les rendez-vous et parfois même à les repousser sine die, faute de perspectives fiables des livraisons. À titre individuel, ma protection ne sera effective que dans un mois et demi environ, le temps de recevoir la deuxième injection et de laisser mon organisme fabriquer ses anticorps.

Poule mouillée ?

On l’appelle le jeu du poulet en Amérique. Le perdant se fait traiter de « chicken ». Dans sa version hollywoodienne, le film mythique, « la fureur de vivre », met en scène la course des dégonflés où Jim, alias James Dean, est opposé à Buzz, chacun au volant de son bolide. Le dernier qui s’éjectera avant de tomber dans le ravin aura gagné. À ce jeu stupide, Buzz perdra la vie, tout comme James Dean dans la vraie vie, ou plutôt la vraie mort, mourra dans un accident de voiture avant la sortie du film.

David contre Goliath

Vous connaissez l’histoire, rapportée à la fois dans la Bible et dans le Coran. Ou comment un jeune berger, nommé David, vint à bout d’un géant, Goliath, le champion des Philistins, qu’il défia en combat singulier. Muni d’une simple fronde, David, qui allait devenir plus tard roi d’Israël et de Judée, et le père du roi Salomon, réussit à faire tomber Goliath d’un projectile bien placé en plein front et à l’achever avec sa propre épée. La parabole est devenue depuis l’exemple même du combat déséquilibré qui tourne à l’avantage du plus faible.