Dunkerque

Je ne suis jamais allé à Dunkerque, et quelque chose me dit que je ne suis pas près de réparer cette omission de sitôt, si j’en juge par la situation sanitaire particulière, due à la flambée de l’épidémie du Covid 19. La ville semble payer aujourd’hui sa proximité avec l’Angleterre et la diffusion d’un variant du coronavirus né au Royaume-Uni, ce qui est paradoxal au moment précis où le Brexit rentre dans les faits. J’avoue que je n’ai pas un tropisme manifeste pour le nord de la France, et j’ai probablement tort.

Quel gâchis !

C’est le terme qui me vient spontanément à l’esprit quand j’apprends que deux adolescents de 14 ans, un garçon et une fille, ont perdu la vie coup sur coup dans des bourgades de l’Essonne très loin de représenter une explosion de la violence dans l’imaginaire des Français, en tout cas le mien. Pour des raisons qui restent largement obscures pour le monde des adultes dont je fais partie, ces jeunes, qui appartenaient, semble-t-il, à des bandes rivales, se sont donné rendez-vous pour en découdre, avec le résultat que l’on sait.

Des verts désespérants

Alors que le vert est traditionnellement la couleur de l’espérance, le mouvement politique qui a choisi cette teinte pour en faire son emblème n’en finit pas de me décevoir, non pas tant sur le fond de son combat que sur la forme qu’il a adoptée et dont le dernier avatar dans les cantines scolaires de Lyon est un exemple frappant. La municipalité, emmenée par le maire écologiste Gregory Doucet, a annoncé la mise en place d’un menu unique sans viande afin de « servir plus rapidement les élèves » pendant la période de la pandémie.

Alerte rouge !

Je ne vous cacherai pas plus longtemps que je suis très inquiet. Vous aurez remarqué que notre stock d’ex-présidents de la république, un temps très fourni, au point de menacer l’équilibre financier du poste de dépenses relativement conséquent affecté à la subsistance, aux déplacements et à la protection des anciens chefs de l’état, ce stock, disais-je, a été récemment amputé de deux de ses représentants, et non des moindres. Jacques Chirac, malgré son régime à base de pommes, mâtiné de tête de veau et de bière mexicaine, a lâché la rampe en 2019, et Valéry Giscard d'Estaing en 2020.