Le héron nantais n’aura pas son arbre

La maire de Nantes, Johanna Rolland, a annoncé l’abandon du projet de construction d’un « arbre aux hérons » gigantesque, propulsé par la compagnie des Machines, déjà auteur d’œuvres fabuleuses telles que l’éléphant géant, devenu un des emblèmes de la ville, contribuant à la faire connaître du monde entier. La raison de ce renoncement : un budget pharaonique, déjouant les prévisions les plus folles et atteignant les 80 millions d’euros, sans garantie de nouvelles augmentations d’un chantier qui n’a cessé d’enfler depuis les premiers coups de crayon de son inventeur, François Delarozière, il y a plus de 20 ans.

Qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu ?

Comme le savent les habitués de ce modeste blog, je me suis absenté quelques jours, histoire de me changer un peu de mon environnement habituel. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir, à mon retour, dans une boîte disposée à cet effet, un objet insolite, qui avait presque disparu de ma vie quotidienne, rien de moins qu’une lettre ! Ou devrais-je dire une missive, pour la distinguer du courrier administratif que l’on reçoit de plus en plus rarement au profit de la correspondance par email et qui se caractérise généralement par son enveloppe « à fenêtre » ?

Hiver être froid ?

Vous connaissez évidemment cette blague selon laquelle un vieux sage indien prédit un hiver froid en voyant son voisin, blanc, faire des stocks de bois à cause de sa prophétie. La question de l’énergie est en effet un véritable casse-tête pour les particuliers, qui craignent une explosion des tarifs, les professionnels, dont certains sont déjà touchés, et le gouvernement, qui ne peut pas rester les bras ballants sur un sujet hautement inflammable. La situation est d’autant plus compliquée que l’un des facteurs qui ont le plus d’impact est parfaitement imprévisible, et c’est la situation météorologique. Selon que l’hiver sera clément, modérément froid, ou exceptionnellement rigoureux, les scénarios varieront du tout au tout.

Veuillez nous excuser…

Pour cette interruption momentanée de l’image et du son, pour cette semaine de pause de votre blog préféré (ne dites pas non, vous avez souri) tout sauf fortuite. Nous sommes de retour, mon invitée du dimanche et moi, pour vous faire part de nos impressions, soleil couchant ou non, et force est de constater qu’on ne peut pas vous quitter une minute sans que vous en profitiez pour modifier notre environnement, dès que nous avons le dos tourné. Et pas n’importe quels évènements. Même dans le village le plus reculé de la France profonde, l’actualité nous a rattrapés.