C’est dur pour tout le monde !

C’est le message subliminal adressé par le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, sur France Inter, hier, quand il a annoncé qu’il sacrifierait la cravate pour donner l’exemple de la sobriété énergétique en adoptant le pull à col roulé. Promis, juré, craché, le chauffage ne sera pas mis dans les locaux du ministère tant que la température sera au moins de 19 degrés. Il en sera quitte pour mettre un vêtement plus chaud, et il souligne que son attitude civique devrait servir d’exemple, en toute fausse modestie. J’espère que le ministère a fait des stocks de pulls pour les distribuer aux locataires de logements sociaux qui sont descendus à 14 degrés dans certaines régions.

Un colosse aux pieds d’argile

Je ne voudrais pas me réjouir trop vite, mais un certain nombre de signes concordants font apparaître que la position de Vladimir Poutine est loin de la confiance et l’assurance affichées par le maître du Kremlin. Au moment où les résultats de la consultation des populations des territoires conquis par l’armée russe tombent et font état de scores sans la moindre crédibilité en faveur du rattachement, les signes de l’affaiblissement du pouvoir se multiplient. Pour la première fois, des erreurs ont été reconnues, dont quelques lampistes devront payer les frais.

La confiance règne

La France est décidément un pays magnifique. C’est à juste titre qu’elle est toujours la première destination touristique au monde, malgré un recul global des visites à cause du Covid 19. Brassens le chantait déjà en vantant les petits villages, les bourgs, les hameaux, les lieux-dits, les cités… mais il soulignait aussi leur point faible, qui était d’être habités. Un point de vue largement répandu dans la classe dirigeante, qui considère la population française avec suspicion, pour ne pas dire avec mépris, feignant de la consulter, voire de la considérer, tout du moins à l’occasion des échéances électorales.

Ciao bella

Tous les yeux étaient tournés sur les élections générales qui avaient lieu en Italie ce dimanche. La victoire était promise à la coalition de la droite et de l’extrême droite, qui avait réussi à s’unir, alors que les oppositions de ce qu’il reste de la gauche italienne et le mouvement protestataire des 5 étoiles n’étaient pas parvenus à s’entendre. Et le résultat, qui reste à affiner, a été conforme aux pronostics, qui donnaient le parti néofasciste « Fratelli d’Italia » en tête, et sa dirigeante, Giorgia Meloni, va certainement être désignée comme présidente du conseil, l’équivalent de notre Première ministre.