Mêlons-nous de nos affaires

Comme il est d’usage quand le pouvoir en place fait une erreur manifeste, une polémique éclate pour déterminer s’il s’agit là d’une affaire d’État, ou d’une affaire de l’État, qui serait, par définition, moins grave. Sans surprise, les partis d’opposition et l’ensemble des candidats à l’élection présidentielle, à l’exception du président sortant, ont donc qualifié l’affaire des prestations du cabinet Mc Kinsey, facturées fort cher pour une utilité contestable, de scandale d’état. C’est un rapport sénatorial qui a révélé au public que sous l’égide d’Emmanuel Macron, l’état avait régulièrement recours aux services de ce cabinet de conseil américain, pour des montants exorbitants.

Qui se sent morveux

On a beau se croire au-dessus de la mêlée, avoir le cuir suffisamment tanné par cinq années de mandat présidentiel, où la moindre erreur se paye comptant, et dieu sait qu’il y en a eu, ce que le pouvoir résume dans un pudique « on n’a pas tout bien fait » pour faire la part du feu et suggérer qu’on a quand même réussi globalement, il y a des choses qui ne passent pas. Ce sont probablement les « spin doctors », les experts en communication qui ont suggéré à Emmanuel Macron de retourner le slogan « Macron assassin » contre Éric Zemmour, coupable de ne pas avoir fait taire la foule venue l’acclamer.

Politique fiction

Pour nous, français, il est assez difficile de se représenter les relations historiques entre l’Ukraine et la Russie, leur histoire commune aux différentes époques, que ce soit l’empire des Tsars, ou l’Union des républiques socialistes soviétiques pour ne citer qu’eux deux. Je me risque donc à une comparaison faisant appel à ce que l’on appelle une dystopie, une histoire réinventée, telle qu’elle aurait pu se passer, et ses conséquences sur la période contemporaine. Imaginez-vous donc une Italie dans laquelle l’extrême droite de Mateo Salvini, qui a exercé conjointement le pouvoir entre 2018 et 2019, aurait évincé son allié du mouvement 5 étoiles, pour régner en seul maître sur l’Italie.

Si on chantait !

Tous les moyens sont bons pour manifester à la fois le soutien au peuple ukrainien en guerre, et d’une façon plus large exprimer le refus de la guerre où qu’elle soit ! Les chansons, véritables messages le plus souvent populaires, ont, depuis longtemps, à chaque événement d’affrontements militaires, véhiculé protestations et soutiens. Elles sont si nombreuses, que j’ai dû choisir dans ma playlist personnelle.

Sortie du folklore populaire, « giroflée, girofla » apprise pendant mon adolescence, a largement contribué à générer un antimilitarisme qui ne m’a jamais quittée.