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Doublures
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le mercredi 28 octobre 2020 11:09
- Écrit par Claude Séné
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On m’a demandé de faire léger, sinon drôle. Ne bougez pas, je mets mon nez rouge de joker, en espérant que le clown qui est en chacun de nous réussisse à vous dérider, bien qu’une tradition récente propage la rumeur selon laquelle il circulerait dans les grandes villes des malfaisants déguisés en clowns, s’en prenant à tout ce qui bouge. J’ai donc épluché consciencieusement la presse relayée par Internet et je suis tombé sur une nouvelle réjouissante : Melania Trump ne serait pas la véritable épouse du président des États-Unis, mais une doublure, dûment rémunérée pour son rôle de représentation de la Première dame.
Et en effet, cette hypothèse, déjà émise dans le passé, expliquerait pourquoi le couple qui semblait battre de l’aile, Melania refusant ostensiblement de tenir la main de Donald en public, parait s’être rabiboché et filer le parfait amour. Au point que lorsque le président a attrapé le COVID, il a fallu annoncer que son épouse avait été également affectée, bien que moins sévèrement, mais laquelle devait-on mettre à l’isolement ? Aucune des deux n’a probablement eu de contact rapproché dernièrement avec Donald, même en y mettant le prix, toute femme ayant ses propres limites au dévouement et au service rendu au pays, on ne peut pas exiger d’elle un tel sacrifice. Gageons que la « vraie » Melania n’aura pas été fâchée de prendre quelques « vacances » médiatiques pour se soustraire aux obligations mondaines exigées par son statut. S’il existe bien un sosie de la Première dame, c’est sûrement elle qui s’est tapé toutes les corvées, notamment celle de prononcer un discours où elle devait annoncer sans rire que Donald était un type extraordinaire qui « se bat pour les Américains tous les jours ».
Je ne sais pas combien touche la « fausse » Melania, mais ce n’est pas assez, comparé aux sommes exorbitantes lâchées par le milliardaire pour étouffer ses scandales de relations sexuelles avec des prostituées notoires. Et si pour les quatre prochaines années de mandat présidentiel, chaque candidat faisait appel à une doublure ? Compte tenu de la santé chancelante du démocrate Biden, dont on peut raisonnablement escompter l’élection, et de l’incompétence et la capacité de nuisance de Donald Trump, le pays et le monde ne pourraient s’en porter que mieux. D’autant que la technique pourrait s’exporter dans un grand nombre de pays, soumis à des problématiques similaires. Sans chercher plus loin, la France a connu des périodes où les dirigeants auraient pu, sans dommage, être remplacés par des intermittents du spectacle. Maintenant aussi ? Oui ! Et qu’on ne vienne pas me dire qu’on ne peut pas se passer de gouvernement. La Belgique nous démontre régulièrement le contraire.