Économies pour les nuls

Comme vous, j’entends parler de statistiques sur les augmentations de prix et les pourcentages d’inflation, mais cela reste un peu abstrait. Rien ne vaut un exemple concret pour comprendre l’évolution des prix à la consommation. J’ai conscience que celui que j’ai choisi n’est pas représentatif des achats courants de la plupart de mes concitoyens et mon intention n’est nullement de me faire plaindre, sachant que beaucoup de personnes sont en situation bien plus délicate que la mienne. Sachez donc que depuis longtemps, et pour des raisons aussi pratiques que gustatives, j’ai opté pour l’achat d’un croissant à mon petit déjeuner.

Marine Le Pen en Prada

C’est quand même ballot. Depuis le temps que la fille de son père s’échine à tenter de faire oublier un héritage encombrant fait de jeux de mots ignobles (Durafour crématoire) ou de détails de l’histoire que constitueraient les camps d’extermination de l’Allemagne nazie, voilà que les députés de son parti font un refus d’obstacle en restant assis quand tous les autres parlementaires se lèvent en signe de soutien au maire démissionnaire d’une commune de Loire-Atlantique, en butte aux menaces et aux dégradations de militants d’extrême droite.

Toutes affaires cessantes

Il ne vous aura pas échappé que le président et le gouvernement tentent désespérément de sortir d’une situation difficile du fait de l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale et de l’échec de leurs tentatives de rapprochement avec le groupe parlementaire des Républicains, lui-même divisé sur la stratégie à adopter vis-à-vis du pouvoir macronien. La réforme des retraites a été arrachée aux forceps et la motion de censure a été évitée de justesse. Pour l’instant, il n’est donc pas très envisageable de faire adopter la moindre mesure réclamant l’adhésion de la représentation nationale.

Huis clos

Quelle image saisissante que celle du président de la République remontant les Champs Élysées déserts pour commémorer la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie du 8 mai 1945 ! Quel meilleur symbole de la fracture entre le chef de l’état et la majorité de la population que cet isolement qui n’a rien de superbe, mais qui symbolise la liberté très encadrée de notre société. De quoi le président a-t-il si peur ? Pas d’un attentat, malgré les fables convenues délivrées par les autorités pour justifier l’interdiction de manifestation, et même de rassemblement, aussi pacifique soit-il.