Jusqu’où ne pas aller trop loin ?

La guerre d’agression de la Russie de Monsieur Poutine sur le territoire ukrainien n’est pas seulement militaire depuis que l’offensive russe et sa tentative de prendre le pouvoir à Kiev ont piteusement échoué. Les Occidentaux ont soutenu l’Ukraine depuis le début des hostilités, tout en prenant bien garde que leurs actions ne puissent pas être considérées comme des actes de guerre à l’égard de la Russie. Emmanuel Macron l’a même précisé expressément : « nous ne sommes pas en guerre avec la Russie », a-t-il déclaré.

Comme un lundi

Il y a des semaines comme ça où rien ne semble se détacher vraiment dans l’actualité. J’attendais avec intérêt les résultats des élections en Turquie, avec l’espoir que l’autocrate qui dirige le pays d’une main de fer depuis une vingtaine d’années en désignant le peuple kurde comme bouc émissaire, entre autres vilénies, et soutient Wladimir Poutine sous couvert de neutralité dans son agression de l’Ukraine, qui a un pied dans l’OTAN et l’autre à l’extérieur et qui paraît « franc comme un âne qui recule » selon l’expression consacrée, Recep Tayyip Erdogan, allait subir une défaite électorale sans appel pronostiquée par les sondeurs.

Au travail

C’est sur cette injonction que je commence ce billet, décidée à mener une petite investigation autour de ce concept, préoccupation du moment !

J’ai ouvert là une sacrée boîte de Pandore, plusieurs billets ne suffiront pas à la vider ! Je vous fais grâce de l’étymologie qui n’emporte pas l’adhésion générale, seule une définition classique : « activité rémunérée qui permet la production de biens et services, facteurs de production ».

Y a-t-il un ministre…

… pour piloter l’éducation ? La question peut légitimement se poser quand, à l’occasion d’un déplacement en province, le présumé ministre de l’Éducation accueille le président de la république comme s’il était simplement le régional de l’étape, au même titre que les autres subordonnés du chef de l’état. Lorsqu’il s’agit de parader et de faire des annonces supposées flatteuses et populaires, Emmanuel Macron ne laisse à personne le soin de se mettre en avant. C’est donc lui qui a présenté la réforme du lycée professionnel à Saintes, après avoir fait déminer tout le périmètre pour débusquer la moindre trace de casserole malsonnante.