L’autre guerre

Cette autre guerre, c’est celle que mène la propagande russe pour discréditer l’Ukraine au travers de son président démocratiquement élu afin d’affaiblir le soutien international en sa faveur, qui lui permet de rivaliser avec sa propre armée en retardant l’avancée des troupes russes d’invasion, et en permettant même une incursion importante des Ukrainiens dans la région de Koursk. Malgré une population moins nombreuse et un stock d’armes et de munitions moins important, la nation agressée a fait mieux que résister, probablement galvanisée par la défense du sol national. À présent que les Occidentaux fournissent plus et mieux ce qu’ils s’étaient engagés à livrer, le sort de la guerre redevient incertain pour le pouvoir russe. 

Le rêve du président

Emmanuel Macron va entamer aujourd’hui un cycle de consultations politiques en vue de nommer, enfin, un nouveau Premier ministre, homme ou femme, qui sera chargé de constituer un gouvernement, soumis à sa désignation. Depuis le temps que le gouvernement dirigé par Gabriel Attal est sur le départ, le président a largement eu le loisir de comprendre qu’il ne disposait d’aucune majorité de rechange, et il se refuse manifestement à accepter la candidate proposée par le Nouveau Front populaire, arrivé en tête des élections législatives qu’il a convoquées bien imprudemment, au motif qu’elle serait censurée dans les 48 heures.

Verbatim

Les paroles s’envolent, les écrits restent, dit-on. Cependant, il est parfois possible de retrouver certaines déclarations, dont les auteurs préfèreraient probablement qu’elles tombent dans un oubli miséricordieux, pour la plus grande satisfaction de leurs adversaires. C’est ainsi que la version numérique du Huffington Post a publié ces jours derniers un petit montage des prédictions apocalyptiques de personnages politiques ou d’experts concernant le fiasco annoncé des Jeux olympiques de Paris 2024. Au centre de toutes les polémiques, la cérémonie d’ouverture qui allait se dérouler dans un espace ouvert, et non dans un stade, si grand soit-il, comme c’était habituellement le cas.

Négociations ?

Le terme est-il vraiment bien choisi ? Peut-on parler de négociations entre Israël et le Hamas ? Rien n’est moins sûr. En effet, le mot et le concept de négociation renvoient explicitement au négoce, au commerce, c’est-à-dire une activité humaine dans laquelle les parties intéressées échangent des marchandises, des biens, soit sous le régime du troc, ce qui nécessite un accord sur la valeur attribuée à chaque objet ou service, soit en contrepartie d’une somme d’argent qui médiatise plus finement ce que chacun est prêt à accepter. Dans les cas les plus simples, on observe la présence d’un vendeur, qui possède un bien et d’un acheteur, qui souhaite l’acquérir.