Grandeur et décadence

À partir du XVIIIe siècle, le rôle des femmes dans le cercle du pouvoir royal s’estompe, elles restent reines, régentes, nominalement présentes, politiquement inconsistantes.

À la chute de la royauté à la révolution de 1789, finit la période de l’ancien régime, et les situations remarquables, complexes et contrastées où les femmes étaient actrices.

Les révolutionnaires vont changer le sort des femmes du peuple, qui jusqu’alors devaient la soumission au patriarcat, souffraient d’une infériorité juridique… sans remettre en cause l’ordre masculin « naturel ».

Chronique d’une violence ordinaire

Cela pourrait être un banal accident de la route. Une petite fille de 7 ans, accompagnée de son frère de 11 ans, traverse la route près de chez elle. Elle emprunte le passage piéton réglementaire et j’imagine qu’elle applique la règle qu’on lui a probablement inculquée dans sa famille ou à l’école, celle de regarder des deux côtés, à gauche et à droite puis encore à gauche, pour s’assurer que les véhicules sont bien arrêtés. Il se trouve que les voitures sont immobilisées, il est 19 heures et la densité de la circulation a créé un début d’embouteillage dans cette artère de Vallauris très fréquentée. Elle s’engage donc en confiance et se fait heurter violemment par une moto, qui remonte la file à vive allure.

L’enfer de Matignon

La plupart de ceux qui ont exercé cette fonction sous la 5e république se sont retrouvés en accord sur ce point. Le travail de Premier ministre est harassant et éminemment ingrat. En effet, contrairement aux textes constitutionnels, qui prévoient que c’est lui (ou elle) qui détermine et conduit la politique de la nation, en pratique, on attend de lui qu’il mette en musique une partition écrite par le Président de la République. Une situation résumée par une formule utilisée par Jacques Chirac en 2004 à propos du rôle de Nicolas Sarkozy, à l’époque ministre de l’Économie : « je décide et il exécute » et que Sarkozy reprendra à sa manière une fois président en qualifiant François Fillon, son Premier ministre, de simple collaborateur.

Liberté, que de crimes…

… on commet en ton nom ! cette phrase, attribuée à Mme Roland en montant sur l’échafaud en 1793, me semble au cœur même de l’affaire de l’arrestation de Pavel Durov, le patron et fondateur de la messagerie cryptée « Telegram », au moment de son entrée sur le sol français. La justice française lui reproche d’avoir laissé publier sur sa plateforme des contenus en lien avec des délits majeurs, tels que le trafic de drogues et la pédocriminalité, et refusé de coopérer aux enquêtes diligentées par notre justice, au nom d’un droit absolu à la liberté d’expression.