Catherine Deshayes

Née en 1640 elle est plus connue sous le nom de « la Voisin », du nom de son mari Antoine Monvoisin, mercier bijoutier, sa situation au départ n’est pas misérable.

Au départ accoucheuse, rue Beauregard, elle reçoit chez elle en tant que Chiromancienne ceux qui veulent connaître l’avenir… ou en privé quelques personnes : mari jaloux, amant volage, enfant non désiré, marâtre, ennemis de tous poils ! Elle amasse une jolie fortune, mais pas avec ses prédictions, plutôt avec la vente de ses poisons. Véritable reine des bas-fonds, elle est assistée par une brigade de 100 empoisonneurs, elle sera d’ailleurs un jour dénoncée par 2 de ses assistants qui la dénoncent pour se venger d’être mal rétribués.

Bossa nova

Alors comme ça, je vous laisse cinq minutes, ou à peine plus, et vous trouvez le moyen de me déclencher une quatrième vague de Covid 19 ? vous n’êtes vraiment pas raisonnables. À votre décharge, il faut bien admettre que l’exemple vient de haut, comme d’habitude, là où l’altitude permet de souffler le froid et le chaud, le royaume du « en même temps », dont le plus clair des résultats semble bel et bien de faire attraper aux Français un chaud et froid dévastateur. C’est précisément au moment de la montée de la recrudescence de l’épidémie que l’état permet la réouverture des boîtes de nuit et autres discothèques.

Un pour tous, tous contre un

Il aura suffi d’une élection régionale réussie, qui a souri aux ténors et à la presque unique colorature de la droite, pour que refassent surface les rivalités de personne en vue de la prochaine présidentielle. La victoire possible, sinon probable, comme c’était le cas en 2017, a aiguisé les appétits. Aucun des candidats putatifs n’a envie de passer son tour, l’histoire récente ayant démontré que les scénarios les plus improbables pouvaient se matérialiser, et que les pronostics ne servaient qu’à être démentis par les faits.

Le jeu de cette famille

Vous avez cru, comme moi, que le Rassemblement national avait subi un coup d’arrêt à l’occasion de ces élections départementales et régionales. Détrompez-vous. Si l’on en croit ses porte-paroles, bien que le parti a dû renoncer à son ambition de remporter une ou plusieurs régions, il est plus fort que jamais. Et de fait, il a moins reculé que la République en marche, le parti du président sortant, qui a subi une véritable déroute, malgré les poids lourds engagés dans la bataille électorale.