Série blanche

On savait déjà que les emmerdements volaient en escadrille, selon la formule de l’ancien président Chirac, mais on se prend à espérer qu’il pourrait en aller symétriquement des bonnes nouvelles. L’actualité judiciaire me parait aller dans cette direction avec des décisions qui vont plutôt dans le bon sens. C’est ainsi que le verdict prononcé hier sur l’affaire du meurtre de son mari, violent et proxénète, va permettre à Valérie Bacot de ne pas retourner en prison, sa condamnation à 5 ans de prison dont 4 avec sursis, étant couverte par la détention provisoire.

Cuti-réaction

Je reconnais volontiers ne pas être un perdreau de l’année, et je peux dire que j’en ai vu pas mal sur la chose politique, un sujet qui m’a toujours intéressé depuis mon plus jeune âge, mais là, ça m’en a quand même bouché un coin en apprenant que deux personnalités connues pour leur appartenance au parti socialiste, où elles ont joué un rôle important, appelaient à voter au 2e tour des régionales en faveur de Valérie Pécresse, alors qu’il n’existe aucun risque d’élection du Rassemblement national. Il s’agit de Manuel Valls, ancien Premier ministre de François Hollande, et de Jean-Paul Huchon, ancien président de la région sous l’étiquette socialiste.

Joue-la comme Ronaldo

Cristiano Ronaldo, capitaine de l’équipe du Portugal, a félicité Karim Benzéma, avant-centre de l’équipe de France, pour son but contre son équipe, à la mi-temps du match qui les opposait dans le cadre de l’Euro de football. La presse a salué ce geste de « fair-play », qui s’explique par le fait que les deux joueurs ont longtemps été coéquipiers au Réal de Madrid, et que Cristiano a souvent brillé grâce à l’altruisme de Karim, qui lui offrait des « caviars » et lui permettait d’être meilleur buteur de la Liga.

Fiasco

En toute logique, c’est le terme que devrait employer le président de la République pour qualifier le résultat des élections départementales et régionales de dimanche dernier. Un échec cuisant des listes de sa majorité, qui souvent ne franchissent même pas la barre des 10 % des suffrages exprimés qui permet de se maintenir au second tour et de négocier éventuellement un accord avec la droite d’où provient le plus gros de ses bataillons. Le recul du Rassemblement national prive même le président du rôle de faiseur de rois à défaut de pouvoir l’emporter lui-même.